mardi 26 septembre 2006

Entretien avec Balac & Joël Parnotte

Couverture du Sang des Porphyre tome 1 (© Parnotte/Balac/Dargaud)

C'est avec grand plaisir que nous vous proposons cet entretetien avec Balac et Joël Parnotte. Avant même Le Sang des Porphyre, ces deux auteurs nous ont en effet offert de superbes albums. Balac est bien entendu le scénariste à l'origine de la mythique saga des Sambre (chez Glénat avec Yslaire). Joël Parnotte, de son côté, a travaillé sur l'excellente série des Aquanautes (chez Soleil avec Vincent Mallié) et sur le one-shot Un Pas vers les Etoiles (chez Soleil avec Jérôme Félix). C'est donc un peu intimidé que je suis parti à la rencontre des deux hommes. Ils nous dévoilent dans l'entretien qui suit quelques aspects de leur collaboration sur le premier tome du Sang des Porphyre qui vient de paraître aux éditions Dargaud. Vous découvrirez ainsi comment leurs talents respectifs se sont conjugés pour faire de cette nouvelle série l'une des plus belles réussites de la rentrée.

Nicolas (à Balac) - Vous avez travaillé sur de nombreuses séries avant d’écrire Sambre. Vous avez choisi de prendre le pseudonyme de « Balac » en entamant cette série car le style n’était pas humoristique comme dans vos œuvres précédentes. Vous revenez avec ce pseudonyme aujourd’hui. Est-ce une manière de dire au public qu’il peut s’attendre à retrouver la veine ‘romantique’ des Sambre dans le Sang des Porphyre ?

Balac - Exactement. Le premier Sambre a servi de franc-tireur. J’ai pris ce pseudonyme pour montrer un style de narration un peu différent de tout ce que j’avais pu faire auparavant et qui était toujours cynique et humoristique. Dans le Sang des Porphyre, il n’y a pas de cynisme du tout. Les professionnels savent qui se cache derrière le pseudonyme de « Balac » mais pas le grand public. Aux dédicaces, de nombreuses personnes s’étonnent en disant : « Ah, c’est vous Balac » ! Je trouve ça assez bien.

(Nicolas - Je respecte donc ce « jeu » en laissant planer le mystère pour ceux qui ignoreraient encore qui ce cache derrière le pseudonyme de « Balac »).

N. - Est-ce aussi pour marquer les vingt ans du premier Sambre qui est paru en 1986 ?

Balac - C’est un hasard. L’histoire aurait très bien pu sortir il y a deux ans. Nous l’avions mis en chantier à cette époque.

N. - Ce choix de reprendre le pseudonyme de Balac a-t-il été posé dès le début du projet du Sang des Porphyre ?

Balac - Oui. Moi je l’avais en tête depuis le début. Ce pseudonyme est une sorte de garde-fou qui m’empêchera de mettre de l’humour. Même dans les séries relativement plus réalistes que je signe sous mon nom, je ne peux m’empêcher de mettre de l’humour. Je garde toujours un style un peu caustique. Dans les Porphyre, on est vraiment dans le premier degré. Les personnages souffrent et il n’y a pas de dérision. D’ailleurs, j’essaie faire de moins en moins de dérision. C’est quelque chose qui me sort par les yeux aujourd’hui.

Détail d'un crayonné de Joël Parnotte pour le Sang des Porphyre (© 2006 Balac/Parnotte/Dargaud)

N. - Vous vous fixez une nouvelle ligne d’écriture ?

Balac - Oui, en tentant de rester constamment réaliste. Même en humour. Je veux faire de l’humoristique réaliste. Le personnage dit ce qu’il ressent et éprouve des émotions sincères. Il ne se cache pas derrière un garde-fou cynique. C’est sans doute parce que je me sens bien dans ma peau.

N. - Avez-vous ressenti une appréhension à revenir avec le pseudonyme de « Balac » ?

Balac - Trente secondes, pas plus.

N. (à Joël Parnotte) - Avez-vous envisagé l’idée que l’on puisse comparer votre travail avec celui d’Yslaire ?

Joël Parnotte - Non. Parce que j’ignorais que l’histoire serait écrite sous ce pseudonyme.

Balac - Je ne lui ai pas dit au départ (rires).

Joël Parnotte - Je crois que Balac a voulu éviter de me mettre la pression. Sinon, j’ai le sentiment d’avoir mon autonomie par rapport à Sambre. Je n’ai pas l’impression d’arriver derrière et d’être mis en comparaison. J’ai simplement fait mon travail sur une histoire qui est de toute manière différente. Je n’éprouve pas de pression particulière.

Balac - J’avais décidé de ne surtout pas faire du « à la manière de Sambre ». Et puis il faut dire les choses comme elles sont : nous sommes face à une nouvelle génération qui n’a pas connu Sambre et qui la considère comme un « vieux classique » sans s’y intéresser.

N. (à Parnotte) - Comment s’est déroulé votre rencontre avec Balac ?

Joël Parnotte - Un jour, j’ai reçu un coup de téléphone de Balac qui avait repéré ce que je faisais. On a fait connaissance. J’habitais Angoulême et il se trouve qu’il venait justement au Festival.

Balac - Je rectifie. Je suis allé au Festival pour rencontrer Joël sinon je ne me serais pas déplacé.

Joël Parnotte - Là, on a discuté plus longuement et on est tombé d’accord sur l’idée de travailler ensemble. Et petit à petit, en dégrossissant les sujets, on s’est mis d’accord sur les Porphyre. Ca nous plaisait à tous les deux.

N. - Vous avez travaillé comme coscénariste sur les Aquanautes. Vous auriez pu lancer votre propre série mais il semble que les collaborations vous attirent ?

Joël Parnotte - La démarche de Balac m’a intéressé car il n’est pas venu avec un scénario tout fait. On a développé ensemble la série ensemble. Ca m’a plu.

N. (à Balac) - C’est au travers de quels albums que vous avez découvert le travail de Joël ?

Balac - C’était les Aquanautes. J’ai été frappé par l’expression des personnages que je trouve très « bande dessinée ». C'est-à-dire qu’il y a des jeux de visages et d’expressions qui sont en adéquation totale avec la « bulle ». C’est un aspect qui me fascine. Quand on lit la bulle, le visage en dessous confirme ce qui est dit. C’est rare de lire cela dans les visages. Dans de nombreuses bandes dessinées, souvent esthétiques, on a du mal à éprouver des émotions en regardant les visages.

Joël Parnotte - Je ne conçois pas dessiner autrement. Pour moi, un personnage est là pour exprimer quelque chose et je suis vraiment à ce qu’il dit. Comme un metteur en scène va faire jouer son acteur. Je ne peux pas me contenter d’une expression figée. En tout cas j’essaie ; après c’est le lecteur qui jugera si c’est réussi.

N. (à Parnotte) - « Balac » travaille généralement en proposant un story-board à ses dessinateurs sans jamais l’imposer. Avez-vous travaillé sur base de ce story-board ?

Joël Parnotte - Avant, j’étais co-scénariste avec Vincent Mallié (sur Hong Kong Triad et les Aquanautes). J’ai aussi participé au scénario d’Un Pas vers les Etoiles avec Jérôme Félix. Nous travaillions à partir d’un texte. Balac m’a envoyé un story-board dessiné qui m’a permis d’avoir un point de vue de lecteur. C’est agréable de découvrir ce que tu vas avoir à dessiner en ayant cette position. Cela permet d’aborder les pages et les scènes différemment. J’ai apprécié cette approche car un texte me parle moins.

N. - Avez-vous rencontré des difficultés face à certaines scènes. Avez-vous apporté des modifications au story-board ?

Joël Parnotte - Les intentions de Balac s’exprimaient très bien au travers de ses story-boards. Après j’ai fait mon interprétation. J’ai rarement suivi à la lettre ce qu’il m’envoyait.

N. (à Balac) - Vous avez utilisé un système de travail par 6 planches comme celui utilisé pour vos autres séries?

Balac - Oui. Toujours. Je lui envoie un paquet de pages suffisant pour qu’il puisse travailler un certain temps sans devoir attendre.

N. - Dans le dossier de presse, on peut lire que vous avez réorienté le scénario et les dialogues « de façon à laisser plus encore respirer les images » de Joël Parnotte. C’est grâce à ce système?

Balac - Oui. Etant donné que je n’avais jamais travaillé avec Joël, je ne savais pas comment il allait retranscrire ce que je visualisais vaguement. Au fur et à mesure, il m’est même arrivé de lui dire de supprimer des bulles parce que le dessin était suffisamment expressif pour que les bulles ne servent à rien. Elles ne faisaient que répéter ce qu’on avait bien compris. Ce n’est pas toujours le cas en Bande Dessinée. Parfois je suis obligé de mettre une bulle parce que j’ai peur que la tête n’exprime pas assez l’émotion. J’ai peur que le lecteur ne perçoive pas qu’il est en train de se passer quelque chose entre deux personnages qui se regardent. Il vaut mieux qu’il y ait une bulle qui dise : « je te regarde et je vais te faire la peau ». C’est tellement mieux quand rien n’est dit mais que l’on comprenne simplement la haine qui passe dans les visages.

Détail d'un encrage de Joël Parnotte pour Le Sang des Porphyre (© 2006 Parnotte/Balac/Dargaud)

N. (à Balac) - Vous signalez dans un entretien que « trois albums sont un délai idéal pour raconter un histoire ». C’est le délai que vous vous êtes fixé pour le Sang des Porphyre ?

Balac - Oui, nous étions parti sur trois albums mais Joël a placé d’énormes scènes de décor qui n’étaient pas dans mon découpage.

Joël Parnotte - Ca y est, ça va être de ma faute. (Rires)

Balac - Si, si. C’est entièrement de sa faute. Mais ça rajoute une atmosphère. J’ai toujours tendance à faire des cadrages très serrés. C’est un défaut que j’ai dans tous mes scénarios. C’est toujours trop étriqué, ça ne respire pas assez. Je pense donc que la série se fera sur quatre albums pour avoir de beaux décors.

Joël Parnotte - C’est vrai qu’une partie de mon travail de découpage consiste à réunir le découpage de Balac en une seule grande case. Je pense qu’on est aussi sur une histoire assez contemplative. Ca vaut la peine de laisser cet aspect-là s’exprimer. Ca va dans le sens de l’histoire. Ce n’est pas gratuit.

N. (à Balac) - Une place plus large est laissée au silence lorsque vous travaillez sous le nom de « Balac ». Les trois premières planches du deuxième Sambre et les trois planches muettes du Sang des Porphyre en témoignent. C’est lié à votre pseudonyme ?

Balac - Déjà dans Sambre, cela tenait d’une tentative de faire autre chose, de sortir de cette espèce de schéma classique de Franquin où on tasse énormément. Il y a avait énormément de petites cases, avec des dialogues et des petits gags rajoutés dans les coins. Le décor devait être drôle en lui-même. Il fallait mettre un maximum pour que le lecteur en ait pour son argent.

Joël Parnotte - Il fallait s’appeler Franquin pour réussir à faire des trucs lisibles avec 27 cases par page.

N. (à Balac) - Dans un entretien, vous relatez une expérience marquante de votre vie. Vous signalez que vous deviez prendre un bateau mais que vous avez changé d’avis au dernier instant. Vous avez ainsi échappé au naufrage du navire qui a coulé ce jour-là. Le Sang des Porphyre est-il un écho de cet événement et de votre enfance passée en Bretagne ?

Balac - Oui. Cette histoire me pose un gros problème car quelque part, je devrais être mort. En plus, mon père a été marin et il a été porté disparu en mer (mais il en est revenu). Il m’a parlé aussi des naufragés qu’il a sauvé. De son côté, ma grand-mère me parlait sans cesse de naufrages. La mer, les naufrages et les noyés sont un thème important pour moi.

N. (à Parnotte) - A-t-il été difficile de définir graphiquement des personnages féminins au caractère aussi fort (comme Soizik ou Hermine de Rothéneuf)?

Joël Parnotte - Oui, c’est ce qui a été le plus compliqué pour moi.

Balac - Ah ?

"Soizik" dans Le Sang des Porphyre (© 2006 Parnotte/Balac/Dargaud)

Joël Parnotte - Oui, c’était une difficulté d’extraire quelque chose d’assez expressif et d’intéressant. J’ai l’impression que de nombreux dessinateurs parviennent à faire un type de personnage féminin mais qu’on va le retrouver dans tous leurs albums avec une autre coupe de cheveux mais la même morphologie. J’aimerais bien parvenir à extraire d’autres genres. C’est l’aspect sur lequel je travaille le plus.

N. (à Parnotte) - Je crois que vous réalisez pour la première fois la colorisation d’un de vos albums (puisque Delphine Rieu a fait celles des Aquanautes, d’Hong Kong Triad et d’Un Pas vers les Etoiles). Cela a-t-il été un pari difficile ?

Joël Parnotte - J’ai voulu faire les couleurs du one-shot Un Pas vers les Etoiles. J’ai tenté des essais à l’aquarelle et ça a été une catastrophe. C’était vraiment laborieux pour un résultat particulièrement médiocre. J’ai donc abandonné. L’envie m’est revenue sur les Porphyre. J’ai fait des essais sur ordinateur cette fois-ci. Techniquement parlant, c’est plus évident de travailler sur Photoshop que de maîtriser des mélanges de couleur et les réactions du papier. C’est un apprentissage de plusieurs années. Photoshop, c’est une question de quelques mois. J’ai donc fait des essais et j’ai montré à Balac.

Balac - Mais ça prend du temps malgré tout. On a le sentiment que c’est rapide à t’entendre.

Joël Parnotte - Je veux dire qu’on maîtrise rapidement Photoshop. Je ne connais que 10% du logiciel mais ça me suffit pour la colorisation. Avec le pinceau il m’aurait fallu dix ans de carrière pour obtenir les mêmes dégradés. Sur ordinateur, le travail de colorisation prend malgré tout un certain temps. Il faut chercher les ambiances. J’ai fait mes essais et ça a plus à Balac et chez Dargaud. Je me suis donc lancé.

N. - Les couleurs (des ocres, des jaunes et des bleus) ne correspondent pas du tout à la documentation que vous a donnée Balac. Vous avez pris des libertés.

Joël Parnotte - Ma démarche n’a pas été de faire des couleurs réalistes. Tout doit être au service de l’histoire ; les couleurs aussi. Elles aussi doivent être narratives. Je dois faire passer quelque chose dans une scène et c’est ce que je garde en tête. C’est ce qui est raconté qui me fait tomber sur telle ou telle ambiance. Je fais des essais avec le logiciel. J’essaie du bleu partout et je me dis « tiens, c’est pas mal ». Mais j’essaie de travailler sur la lumière dans la page avant de réfléchir aux couleurs.



Détail d'un encrage du Sang des Porphyre (© 2006 Parnotte/Balac/Dargaud)

N. - Comment avez-vous géré le travail sur le dernier tome des Aquanautes et le premier tome du Sang des Porphyre qui sont parus à quelques mois d’intervalle? Les deux albums se chevauchaient ?

Joël Parnotte - J’ai mal géré cette situation. Au début j’ai cru que parviendrais à passer facilement de l’un à l’autre. Il ne me restait que la couleur à faire sur les Porphyre quand on a commencé le dessin des Aquanautes. Finalement, ça a été plus compliqué que prévu. J’ai avancé de manière moins soutenue sur les couleurs des Porphyre pour pouvoir boucler les Aquanautes dans les meilleures conditions. C’est ce que j’ai privilégié. Je ne suis pas parvenu à mêler les deux complètement.

N. - Sur certains sites, on annonce la parution d’un second tome d’Un Pas vers les Etoiles fin septembre. Je suppose que c’est une erreur.

Joël Parnotte - Oui, c’est une réédition, pas un nouveau tome.

Balac - C’est ce qui s’appelle Un Faux Pas vers les Etoiles.


(Entretien réalisé en septembre 2006 pour le WhiteNight Mag - © N. Verstappen/Balac/Parnotte - Un grand merci aux auteurs et aux éditions Dargaud)

dimanche 24 septembre 2006

Séance de dédicaces - "Lady S." tome 3

Philippe Aymond, le dessinateur de Lady S. chez Dupuis et d'Apocalypse Mania chez Dargaud, nous fera le plaisir de venir dédicacer à la Bulle d'Or le vendredi 13 octobre. L'auteur dédicacera de 15 à 18h.

ATTENTION: cette séance est désormais complète!

Découvrez la série sur le site des éditions Dupuis: Lady S.


© 2006 Aymond - Van Hamme - Dupuis

Le coffret du Secret de l'Etrangleur est arrivé

Le Secret de l'Etrangleur, le tout nouvel album de Tardi adapté d'un roman de Pierre Siniac, vient de paraître aux éditions Casterman. Il compile les cinq journaux de l'Etrangleur publiés tout au long de l'été et est agrémenté de plusieurs fins inédites. Il est disponible dans nos librairies au prix de 12.00 eur (au lieu de 14.95 eur.).

Cet événement est l'occasion de la sortie d'un nouvel opus dans la collection des coffrets Canal BD.

Le boîtier modulable vous permet de définir vous-même le format final de votre coffret, celui-ci pouvant contenir l'album seul ou accompagné par 1, 2, 3, 4 ou 5 journaux de l'Etrangleur.
Il est accompagné d'un mini-portfolio de 7 images en 4 couleurs tirées des planches de l'album.

Le coffret est une exclusivité des librairies Canal BD. Son tirage est limité à 4000 exemplaires. Il est vendu au prix de 7.95 eur.
L'ensemble "coffret et album" est disponible au prix de 19.95 eur.
L'ensemble "coffret, album et cinq journaux" n'est plus disponible.

© 2006 Tardi - Siniac - Casterman - Canal BD
Retrouvez également Tardi sur
www.canalbd.net

vendredi 15 septembre 2006

Delcourt a 20 ans !

© 2006 Delcourt & les auteurs respectifs


Pour fêter ses 20 ans, Delcourt nous propose une superbe collection qui rassemble 12 séries-phares sous forme d'intégrales. L'éditeur nous offre de très belles maquettes, des couvertures inédites, un format réduit à la fois pratique et agréable et surtout des prix particulièrement attractifs. Attention: cette collection est en tirage limité.
Une excellente occasion de découvrir ou redécouvrir les séries suivantes...

Aquablue: Le Peuple Bleu de Cailleteau, Vatine & Tota, intégrale rassemblant 5 volumes
Prix éditeur: 23.25 eur. - Notre prix: 21 eur.

Golden City: Saison 1 de Pecqueur, Malfin, Schelle & Rosa, intégrale rassemblant 6 volumes
Prix éditeur: 25.80 eur. - Notre prix: 23.30 eur.

Arthur, une épopée celtique: Origines de Chauvel, Lereculey & Simon, intégrale rassemblant 3 volumes
Prix éditeur: 18.05 eur. - Notre prix: 16.30 eur.

La Graine de Folie de Civiello, intégrale rassemblant les 4 volumes
Prix éditeur: 20.55 eur. - Notre prix: 18.50 eur.

Sillage: Premières Armes de Morvan & Buchet, intégrale rassemblant 4 volumes
Prix éditeur: 20.55 eur. - Notre prix: 18.50 eur.

Carmen mc Callum: L'Affaire Sonoda de Gess & Duval, intégrale rassemblant 3 volumes
Prix éditeur: 18.05 eur. - Notre prix: 16.30 eur.

Sur les Terres d'Horus: Les Disciples de Maât d'Isabelle Dethan, intégrale rassemblant 4 volumes
Prix éditeur: 20.55 eur. - Notre prix: 18.50 eur.

Donjon Parade: Fortissimo de Sfar, Trondheim & Larcenet, intégrale rassemblant 4 volumes
Prix éditeur: 15.45 eur. - Notre prix: 14 eur.

Le Chant des Stryges: Saison 1 de Corbeyran & Guérinau, intégrale rassemblant 6 volumes
Prix éditeur: 25.80 eur. - Notre prix: 23.30 eur.

Petit Vampire: Quatre Histoires de Joann Sfar, intégrale rassemblant 4 volumes
Prix éditeur: 15.45 eur. - Notre prix: 14 eur.

Le Vent dans les Saules de Michel Plessix, intégrale rassemblant les 4 volumes
Prix éditeur: 15.45 eur. - Notre prix: 14 eur.

De Cape et de Crocs: Actes I-II-III d'Ayroles & Masbou, intégrale rassemblant 3 volumes
Prix éditeur: 18.05 eur. - Notre prix: 16.30 eur.
 
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