mercredi 29 avril 2020

Covid-19 Update du 17 avril


Suite au confinement dû au Covid 19, nos librairies Multi BD et Moule à gaufres resteront fermées au moins jusqu'au 3 mai.
Le confinement est prolongé ? Notre service de livraison aussi ! Vous pouvez toujours nous passer des commandes de BD (dans la limite des stocks disponibles dans nos librairies, soit plus de 20.000 références en BD, 4.000 en comics VF et VO et 7.000 en mangas). Nous faisons les envois via bpost, uniquement en Belgique, ou assurons nous-même les livraisons dans plusieurs communes de Bruxelles. Les frais de port sont offerts à partir de 50€, en dessous nous demandons une participation de 5€.
Si vous habitez ou travaillez à proximité de la librairie, il est également possible d'enlever les commandes tous les jours de la semaine entre 10h et 12h30 (pas de possibilité par contre de choisir dans la librairie).
Les commandes sont à envoyer par mail à info@multibd.com
Prenez bien soin de vous et de vos proches et à très vite pour de nouvelles lectures.

A paraître!


C’est le bon moment pour (re)lire le début de séries dont les suites sont annoncées pour, disons, bientôt. ^-^
Nous vous rappelons que vous pouvez passer des commandes de BD (livraison uniquement en Belgique) en envoyant un mail à info@multibd.com
Notre Amérique de Maël et Kris, Futuropolis (tome 3 annoncé pour le 13/5*)
France, novembre 1918. Au lendemain de l’armistice, Max, jeune soldat allemand, fait partie des vaincus et est démobilisé. S’il est dans le camp des vainqueurs, Julien quant à lui n’a pas plus envie de poursuivre sa route dans l’armée française et décide de déserter. Ils se rencontrent sur les cendres encore chaudes de la première guerre mondiale et sont à la croisée des chemins. Alors que Max rêve de renouer avec son passé anarchiste et d’importer la révolution au cœur de l’Allemagne, Julien est beaucoup plus indécis sur son avenir. Auteurs de l’excellente série « Notre-Mère la Guerre », Kris et Maël esquissent, dans ce premier mouvement de Notre Amérique, les débuts d’une amitié entre deux jeunes hommes au destin hors du commun. Une aventure humaine captivante qui s’inscrit dans les convulsions du monde en pleine mutation d’après-guerre !! (Philippe)
Le dernier Atlas de Blanchard, Tanquerelle, De Bonneval et Vehlmann, Dupuis (tome 2 annoncé pour le 29/5*)
Lieutenant d’un petit gang de province, Ismael Tayeb se retrouve malgré lui forcé de fournir des matériaux radioactifs à un groupe de djihadistes pour le compte de son psychopathe de chef. Il va pour ce faire, en apparence du moins, tenter de remettre sur pied et de subtiliser la carcasse du « George Sand », dernier modèle non démantelé des anciens robots géants Atlas. Sur fond de catastrophe écologique, Vehlman, De Bonneval et Tanquerelle nous entraînent dans un thriller uchronique haletant et tendu qui foisonne de salopards de haut vol ! A ne pas manquer ! (Pascal)
Charlotte Impératrice de Nury et Bonhomme, Dargaud (tome 2 annoncé pour le 12/6*)
« Charlotte Impératrice » raconte le destin de Charlotte de Belgique, fille du Roi Léopold 1er, qui, mariée à Ferdinand-Maximilien de Habsbourg, Archiduc d’Autriche, finira par devenir, au gré des manigances géopolitiques de l’époque, Impératrice du Mexique. Difficile d’imaginer une meilleure association que Fabien Nury au scénario (« Il était une fois en France », « Mort au Tsar ») et Matthieu Bonhomme au dessin (« Esteban », « Texas Cow-Boy ») pour s’immiscer dans les coulisses des cours impériales du 19ème siècle et nous en dévoiler les arcanes. Tout en s’appuyant sur les faits historiques, les auteurs prennent la liberté d’imaginer l’envers d’un décor de conte de fée où les sentiments n’ont que peu droit de cité face au pragmatisme politique. Une fresque historique subtile et somptueuse!!! (Pascal)
*Les dates annoncées sont données à titre uniquement indicatif et sont soumises à de possibles modifications ultérieures. 
Seuls de Gazzotti et Vehlmann, Dupuis (tome 12 annoncé pour le 5/6*)
Cinq enfants se réveillent un matin et découvrent que tous les habitants de leur ville ont mystérieusement disparus. Ils parcourront de nombreuses rues désertes avant de se rencontrer et de fonder un petit groupe prêt à faire face aux dangers qui les guettent. Car sans adultes mais surtout sans parents pour les protéger ou les nourrir, ils devront bien vite se débrouiller comme des « grands »… Il leur faudra apprendre à conduire une voiture ou à se défendre face à l’attaque d’animaux sauvages échappés d’un cirque.  Il leur faudra surtout découvrir la raison pour laquelle tout le monde a disparu… sauf eux… Mais peut-être y a-t-il ailleurs, dans une autre ville, d’autres enfants perdus qui cherchent les mêmes réponses ? Au travers de ce récit passionnant, les deux auteurs osent aborder avec intelligence des sentiments sombres et complexes que tout adolescent, et tout adulte, expérimentera un jour ou l'autre dans son existence. Un incontournable! 
Yasmina de Wauter Mannaert, Dargaud (tome 1 annoncé pour le 21/8*)
La jeune Yasmina est un véritable cordon-bleu et ses plats savoureux ravissent les papilles gustatives de son papa. Passionnée par la gastronomie et les plantes sauvages comestibles, elle milite pour créer un potager sur le toit de son école et remplacer les maths par un cours de cuisine. Malbouffe, crise alimentaire et nourriture bio, Wauter Mannaert plonge dans nos assiettes et s’empare, avec légèreté et un graphisme élégant, de ce sujet de société crucial. Mené tambour battant par la pétulante Yasmina, « Yasmina et les mangeurs de patates » est une fiction au parfum pourtant très familier, prélude de cette nouvelle série aussi trépidante que colorée  ! (Philippe)
*Les dates annoncées sont données à titre uniquement indicatif et sont soumises à de possibles modifications ultérieures.
 Beastars d’Itagaki, Ki-oon (tome 10 annoncé pour le 20/5*)
Bienvenue à l'institut Cherryton où carnivores et herbivores vivent ensemble selon des règles bien établies. La vie paisible des étudiants est pourtant perturbée le jour où le cadavre à moitié dévoré d’un alpaga est retrouvé sur le campus. Immédiatement, les carnivores sont pointés du doigt et discriminés. C'est le cas de Legoshi, parce qu'en plus d'être bizarre, c'est un loup. Dans ce climat tendu, refouler sa vraie nature devient de plus en plus difficile. Doté d’un graphisme tout particulier qui change de ce qu’on voit habituellement en manga, « Beastars » aborde avec justesse les thèmes inhérents à l'adolescence : sexualité, harcèlement ou encore découverte de soi et de sa place dans la société. Un manga vraiment hors norme qui va faire parler de lui ! (Gaëlle)
L'enfant et le maudit de Nagabe, Komikku (tome 8 annoncé pour le 20/8*)
Depuis la Malédiction, le monde est divisé en deux. « Le Monde de L’Intérieur » dans lequel les hommes se sont réfugiés. Et « Le Monde de l’Extérieur », habité par les êtres maudits que les hommes rêvent d’exterminer car ils leur attribuent la responsabilité de la Malédiction. Abandonnée dans « Le Monde de l’Extérieur », la jeune Sheeva ne peut compter que sur l’aide d’un être maudit pour survivre et retrouver sa famille. L’histoire de ce duo improbable se déploie sur le mode d’une fable sombre, poétique et émouvante, autour de la découverte de Soi et de la peur de l’Autre. Graphiquement superbe, « L’enfant et le Maudit » confirme le renouveau du conte fantastique en manga, amorcé par « The Ancient Magus Bride » ou « Somali ».   (Philippe)
*Les dates annoncées sont données à titre uniquement indicatif et sont soumises à de possibles modifications ultérieures.
 Stray Bullets de Lapham, Delcourt (tome 3 annoncé pour le 10/6*)
«Stray Bullets», littéralement «balles perdues», raconte des trajectoires de vie, qui, au détour d’une soirée ou d’une simple rencontre, dérapent dans la plus incertaine et ravageuse des directions. Truands, camés, enfants persécutés, la brochette de cinglés qui hantent les pages de «Stray Bullets», incarne l’âme damnée du Rêve Américain. Enfin entièrement disponible en français, la série culte de David Lapham est une référence roman noir incontournable en bande dessinée. Une tuerie, au sens propre et figuré! (Pascal)
Black Hammer de Lemire et collectif, Urban Indies (tome 4 annoncé pour le 3/7*)
Dix ans se sont écoulés depuis que les super-héros de Spiral City ont sauvé la ville de l’Anti-Dieu lors d’un affrontement qui les a contraints à l’exil dans une dimension parallèle. Abe Slam et les siens vivent ainsi incognitos dans une ferme d’un bled perdu au milieu de nulle part et forment une famille insolite qui ne manque pas d’éveiller la méfiance des locaux. Si certains ont su faire le deuil de leur passé et tentent de s’accommoder de cette nouvelle vie, d’autres ne rêvent que de s’échapper de cette prison monotone. Mais encore faudrait-il savoir exactement où ils se trouvent… Avec «Black Hammer», Jeff Lemire (« Descender », « Sweet Tooth ») construit sa propre mythologie de super-héros et entraîne le lecteur dans une intrigue existentielle drôle et passionnante qui ravira autant les amateurs du genre que les néophytes allergiques aux univers parallèles! (Pascal)
*Les dates annoncées sont données à titre uniquement indicatif et sont soumises à de possibles modifications ultérieures. 

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samedi 18 avril 2020

Trois générations de mangakas

Les pères fondateurs
Fin des années 50 naît le mouvement « Gekika ». Celui-ci optait pour une approche résolument adulte du manga en marge du travail de ses prédécesseurs. Le Gekiga sera le lieu de récits tantôt sociaux, tantôt intimistes, parfois expérimentaux, souvent dramatiques. Parmi les auteurs phares, nous citerons Mizuki (« Hitler »), Tezuka (« MW », « Ayako »), Shirato (« Kamui Den »), Tsuge (« L’homme sans talent »), Kamimura (« La plaine du Kantô »)…
« L’école emportée » de Kazuo Umezu
Une école primaire ainsi que tous les élèves sont inexplicablement transportés dans un futur proche et Tokyo n’est plus qu’un vaste désert hostile. Plongés dans ce cauchemar éveillé, les enfants n’ont d’autre choix que d’entamer une lutte impitoyable pour leur survie… Tant graphiquement que narrativement, « L’École emportée » est une histoire ambitieuse et captivante dans laquelle Umezu ne craint pas de mélanger différents genres de récit (horreur, science-fiction, sociopolitique, aventure…). (Philippe)
Autres titres d’Umezu chroniqués: « La maison aux insectes », « Le vœu maudit » et « Je suis Shingo »
« Rien ne fera venir le jour »  de Yoshihiro Tatsumi
Dans le Japon d’après-guerre, l’heure est à l’optimisme forcé et le manga se veut également le reflet de cet éloge de la modernité et de la foi en l’avenir. Mais Tatsumi ne partage pas cet enthousiasme : « La société s’enrichissait mais paradoxalement, ce n’était pas le cas autour de moi, où les gens restaient démunis. Nous vivions en marge de ces bouleversements sociaux, coincés dans la misère ». Tout comme dans « Cette ville te tuera », les personnages de « Rien ne fera venir le jour » sont des Japonais marginalisés et déboussolés. Des hommes, des femmes et des enfants, esclaves de leurs pulsions, aliénés par une société sans coeur, sans âme et dont les relations et les sentiments sont détruits et engloutis dans de grands centres urbains déshumanisés. Décédé en 2015, Tatsumi nous laisse en héritage un portrait intense et sans pitié de la société humaine, de ses travers honteux, ses paradoxes et ses espoirs. Une œuvre remarquable et indispensable compilée en plusieurs volumes par Cornélius. (Philippe)
L’Âge d’Or
Le miracle économique japonais pendant trois décennies (années 1960, 1970, et 1980) permet l’émergence d’un nombre incroyable de mangas à succès : de «Dragon Ball» (Toriyama) à «Monster» (Urasawa) en passant par «Akira» (Ōtomo) et «Ranma 1/2» (Takahashi), le Manga déferle sur le monde entier.
« Le vagabond de Tokyo » de Takashi Fukutani
Dans les années 80, le Japon connaît un extraordinaire boom économique mais Yoshio Hori, célibataire fainéant et obsédé notoire, n'en profite pas. Il alterne les petits boulots, ne se nourrit que de nouilles lyophilisées et occupe une chambre miteuse dans la résidence Dodukami... « Le vagabond de Tokyo » nous dévoile le portrait touchant et plein d'humour de ce "loser magnifique" mais également de toute la faune des bas quartiers de la capitale japonaise (hôtesses de bar, yakusas minables, ouvriers, travestis...) restée en marge du miracle économique nippon. Si le récit est d'inspiration autobiographique, Fukutani nous livre avant tout une chronique déjantée et satirique de la société japonaise et de l'envers de son décor. Jubilatoire! (Philippe)
« Amer Béton »  de Taiyô Matsumoto
Décor urbain à la fois fictif et d’un réalisme percutant, Takara est un personnage en soi, une ville grouillante et organique que Noiro et Blanko, deux gamins des rues déroutants et fantasques, chérissent et protègent. Ils sont la véritable âme de la ville, « ce qui relie tout ». Quand Le Serpent, un étrange et cruel chef de gang cherche à prendre le contrôle de la cité, une lutte sans merci s’engage! « Amer Béton » frappe d’emblée par la richesse de son univers graphique, son trait « tremblé », presque déformé et la profusion de détails. A la croisée du mythe occidental de Peter Pan et de la symbolique du Tao, Matsumoto a construit une œuvre multiple, forte et initiatique autour de la relation singulière entre ces deux enfants perdus qui ne veulent pas grandir. Un manga culte à la portée universelle et intemporelle!! (Philippe)
Mais aussi, du même auteur: « Sunny» et « Le rêve de mon père»
La nouvelle génération
Nous manquons encore de recul pour nommer avec certitudes les auteurs qui resteront. Toutefois, nous citerons quand même Kiriko Nananan (« Blue ») et  Kan Takahama (« l’Eau Amère », « L’Amant ») qui s’inscrivent dans le mouvement « La Nouvelle Manga » créé par Frédéric Boilet en 2001. Et si vous nous suivez régulièrement, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes de grands « supporters » d’Inio Asano.
« Errance » d’Inio Asano
Après 8 années de travail continu, le mangaka Fukazawa vient de terminer sa série à succès. A l’heure d’entamer un nouveau projet, il se retrouve face à la page blanche de sa propre vie, jusqu’ici entièrement et exclusivement dévouée aux mangas. Ses questionnements cyniques sur le sens du succès et son rapport à la création l’isolent petit à petit de son entourage. Après les errances des adolescents et des jeunes adultes, Inio Asano aborde frontalement la crise de la quarantaine et en filigrane celle d’un modèle économique tyrannique dans lequel il ne se reconnaît plus. Sous forme d’auto-fiction, «Errance» témoigne du métier de mangaka dans une société entièrement assujettie à la réussite et aux réseaux sociaux. Bouleversant! (Pascal)
« The Promised Neverland »  de Kaiu Shirai et Posuka Demizu
A l’orphelinat Grace Field House, la jeune Emma est appréciée de tous pour son dynamisme et sa gentillesse. Avec Norman et Ray, aussi intelligents que débrouillards, elle est l’une des « leaders » de la petite communauté d’enfants dirigée par « Maman », la douce directrice de l’institut. Rien ne semble pouvoir perturber ce bonheur parfait jusqu’au jour où Emma et Norman découvrent, par hasard, un ignoble secret... L’orphelinat n’est en réalité qu’un élevage, une réserve de chair humaine destinée à des démons auxquels Maman livre régulièrement des enfants en pâture ! Alors que leur monde idyllique s’effondre littéralement sous leurs pieds, Emma, Norman et Ray comprennent qu’ils n’ont plus d’autre choix que de fuir pour survivre ! Si le rythme trépidant est typique d’un shonen,  « The Promised Neverland » se distingue par un récit énigmatique, tendu et déroutant. Trahison, retournements de situation, cruauté et manipulation, les premiers tomes de « The Promised Neverland » constituent un très bon thriller psychologique et fantastique !  (Philippe)


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Ce petit gars n’est pas pareil…

En l’espace de quelques mois, Morvandiau apprend que sa mère souffre de la maladie d’Alzheimer et que son fils né prématurément est atteint de trisomie 21. Un double choc qui le force à faire le deuil d’un passé qu’il a connu ainsi que celui d’un futur qu’il a envisagé. Morvandiau entremêle des souvenirs épars de la vie de sa mère avec des morceaux de celle de son fils, premiers apprentissages, déboires administratifs, réactions de l’entourage, et livre un récit volontairement parcellaire et pudique, où le désarroi le dispute à l’émerveillement, et où l’intime touche à l’universel. Simplement beau et émouvant. (Pascal)
Le Taureau par les cornes de Morvandiau, L’Association, 18,10€ (19,00€)

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Certaines réductions pourront être soumises à des modifications ultérieures.

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Petite sélection d’albums tous publics à partager en famille

Le Royaume (6 vol.) de Benoit Feroumont, Dupuis, 10,50€/pièce (10,95€)
Le jour où les oiseaux se sont mis à parler, c'est tout un royaume qui a tremblé sur ses fondations. Les volatiles d'allure inoffensive, témoins dans les arbres des petits écarts des hommes, se mettront à semer la zizanie en dévoilant les secrets même les mieux gardés. Anne, première victime de ces délations, perdra son travail de bonne du Roi pour se retrouver tavernière; un métier qui lui promet bien des surprises!
Les Vermeilles de Camille Jourdy, Actes Sud BD, 20,50€ (21,50€)
Jo déteste sa belle-mère. En vacances dans un camping, elle fugue et s'enfonce seule dans la forêt. Elle suit deux personnages qu'elle prend pour des lutins, jusqu'à leur village. Jo y découvre une communauté de petits êtres aussi attachants que farfelus. Mais l'heure n'est pas à la rigolade  car toute la région est terrorisée par l'infâme empereur Matou qui retient des membres de la communauté dans son château. Une équipe part libérer les prisonniers et Jo se retrouve embarquée dans cette folle expédition. (Lire la suite)
Hilda (6 vol.) de Luke Pearson, Casterman, environ 15,00€/pièce (en fonction du tome)
Hilda, cette jeune héroïne déterminée, curieuse, altruiste et courageuse est reconnaissable entre toutes grâce à sa chevelure bleue, ses bottes rouges et son inséparable compagnon Brindille! Ses aventures rocambolesques sont portées par le superbe dessin de Luke Pearson, ses élégantes couleurs et cet univers plein de fantaisie et de poésie, peuplé de trolls, de créatures magiques et d'esprits !
Hanada le garnement (5 vol.) de Makoto Isshiki, Ki-Oon, 7,80€/pièce (8,15€)
Le jeune Ichiro Hanada est une terreur dans son village et ses mauvaises plaisanteries n’épargnent personne. Suite à une énième bêtise, il dévale un escalier en vélo et se fait percuter par une camionnette. Miraculé, il s’en sort qu’avec quelques points de suture (et un beau crâne rasé) mais son court séjour dans l’au-delà l’a doté d’un pouvoir particulier et d’une grande mission: communiquer avec les esprits des morts et les aider à quitter la terre en paix. (Lire la suite)
Le meilleurissime repaire de la Terre d’Oriane Lassus, Biscoto, 13,30€ (14,00€)
Leïa s’ennuie mais plus pour longtemps… Alors qu’elle se construit une cabane dans sa chambre, une colonne de fourmis surgit, pourchassées à vive allure par un tamanoir ! Toutes ces « bestioles » proviennent de l’appartement du dessous, visiblement abandonné par sa propriétaire et envahi par une étrange jungle. Leïa, accompagnée de ses deux amis, décide d’élucider le mystère de cette voisine disparue et de son appartement retourné à l’état sauvage... A l’instar de « La forêt sombre et mystérieuse » de Winshluss, « Le meilleurissime repaire de la terre » est un album jeunesse pétillant, à la mise en page fougueuse et aux couleurs ardentes !
Quatre soeurs (4 vol.) de Malika Ferdjoukh et Cati Baur, Rue de Sèvres, 14,30€/pièce (15,00€)
Les sœurs Verdelaine sont cinq et non quatre comme peut le faire penser à tort le titre de l'album. Cinq soeurs d'âges différents mais surtout de tempéraments bien tranchés. Cinq soeurs unies sous le même toit vétuste d'un manoir labyrinthique. Unies aussi par la mort de leurs parents. Spectres toujours présents auprès de leurs filles dans les petits et grands coups durs, le père et la mère Verdelaine veillent. Ils observent, fièrement, ces jeunes Héroïnes du Quotidien. Un récit aussi émouvant que mouvementé! (P.S. : Il y a dans le dessin de Cati Baur cette vivacité du trait et de la couleur qui nous plaît tant chez Camille Jourdy)
Ariol (15 vol.) de Marc Boutavant et Emmanuel Guibert, BD Kidz, 12,90€/pièce 
Ariol est un petit âne comme vous et moi. De questions existentielles -pourquoi dit-on bête comme un âne?- en préoccupations sentimentales -comment déclarer sa flamme à Petra, la jolie vache?- il avance à petits pas dans la grande cour de récréation de la vie, aux côtés de ses parents et de ses nombreux copains. Comme le dit si bien un jeune lecteur: "Ariol, d'abord on le lit, et puis après, ça nous arrive." Ariol c'est le Petit Nicolas du 21ème siècle, un bonheur de lecture pour petits et grands enfants.
Harmony (5 vol.) de Mathieu Reynès, Dupuis, 11,90€/pièce (12,50€)
La jeune Harmony, dotée d’impressionnants pouvoirs de télékinésie, est au cœur d’un programme scientifique dirigé par le Professeur Torres. Mais les super-pouvoirs de l’adolescente suscitent l’intérêt de nombreuses organisations gouvernementales et privées. Après l’éviction du Professeur Torres, les recherches prennent une toute autre direction. Dans le centre qui ressemble de plus en plus à une prison, Harmony et deux autres enfants surdoués subissent désormais un véritable entraînement militaire censé développer plus rapidement leurs capacités hors normes mais aussi les rendre plus obéissants ! (Lire la suite)
Une épatante aventure de Jules (6 vol.) d’Emile Bravo, Dargaud, 11,40€/p. (11,99€) tomes 1 à 5 et 14,30€ (14,99€) tome 6
Jules, gentil ado sans problèmes (excepté un petit frère qui veut lui trucider son cochon d'Inde), est sélectionné par l'Agence Spatiale Mondiale pour faire partie de la première expédition vers Alpha du Centaure. Le voyage va durer huit semaines pour eux, et huit ans en temps terrestre-à cause de la relativité... Aujourd’hui célébré pour ses Spirou « le journal d’un ingénu » et «l'Espoir malgré tout », Bravo occupait déjà notre table « coup de cœur » depuis bien longtemps avec les « Jules », cette série en principe adressée aux jeunes (mais ce n’est vraiment qu’un principe). L'aventure rebondit bien et tout est drôle: les personnages, le langage et le dessin. A découvrir si vous ne connaissiez pas encore !

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Certaines réductions pourront être soumises à des modifications ultérieures.

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Merci

(© MiloManara2020 – via @milomanaraofficial)

lundi 13 avril 2020

Covid-19. Update du 2 avril


(Esther, l'héroïne de Riad Sattouf, en « mode confinement » — © Riad Sattouf 2020)
Suite au confinement dû au Covid 19, nos librairies Multi BD et Moule à gaufres resteront fermées au moins jusqu'au 19 avril.
Vous pouvez toutefois nous passer des commandes de BD (dans la limite des stocks disponibles dans nos librairies).
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Prenez bien soin de vous et de vos proches et à très vite pour de nouvelles lectures.

Images du monde flottant

Dans ce roman graphique et autobiographique, AJ Dungo se remémore sa relation avec Kristen, une jeune fille passionnée comme lui de surf  qui s’apprête à perdre un long combat contre la maladie. Plutôt qu’une histoire suivie, ce sont des souvenirs qui viennent s’entremêler tout au long du récit comme si tout lui revenait par vagues, les bons moments comme les mauvais. AJ Dungo capture ainsi tous ces instants de leur vie à deux tout en conservant un voile pudique sur leur amour. En parallèle, l’auteur raconte l’histoire du surf à Hawaï et la vie de deux figures emblématiques de ce sport, Duke Kahanamoku et Tom Blake. Visuellement, « In Waves » séduit par sa ligne claire très fluide et ses planches quasi monochromes, tous les souvenirs de l’auteur se dessinant dans des variations de bleu et les anecdotes sur le surf dans des tons sépia. Les magnifiques pleines pages de AJ Dungo ainsi que sa manière de découper les cases, de les répéter même parfois, nous font plonger avec douceur dans toute l’émotion du récit. En cinquante nuances de bleu, « In Waves » aborde avec beaucoup de délicatesse la maladie, le deuil, mais également la tendresse du premier amour. Un bijou !  (Gaëlle)
In waves d’Aj Dungo, Casterman, 21,90€ (23,00€)

Nouvelles parutions

Voici quelques nouveautés qui vous ont peut-être échappées… Parce que parues juste avant le confinement.
Nous vous rappelons que vous pouvez passer des commandes de BD (livraison uniquement en Belgique) en envoyant un mail à info@multibd.com (Les frais de port sont offerts à partir de 50 €).



L'instant d'après de Maltaite et Zidrou, Dupuis, 13,80€ (14,50€)
Quatorze juillet de Vivès et Quenehen, Casterman, 20,90€ (22,00€)
Un homme qui passe de Dany et Lapière, Dupuis, 15,20€ (16,00€)
La Jeunesse de Thorgal tome 8 de Yann et Surzhenko, Le Lombard, 11,90€ (12,45€)
Extases tome 2 de Tripp, Casterman, 26,60€ (27,95€)
Les Pionniers du Nouveau Monde tome 21 d’Ersel et J.-F. et M. Charles, Glénat, 11,40€ (11,95€)
J'irai cracher sur vos tombes de Morvan, Ortiz, Yen et Macutay d’après Boris Vian, Glénat, 19,00€ (20,00€)
L'odyssée tome 3 de Bruneau et Baiguera, Glénat, 14,30€ (15,00€)
Dionysos de Bruneau et et Bonacorsi, Glénat, 14,30€ (15,00€)

Les Chaventures de Taï et Mamie Sue tome 2 de Kanata, Nobi Nobi, 10,40€ (10,90€)
La cantine de minuit tome 7 de Yaro Abe, Le Lézard Noir, 17,10€ (18,00€) – La chronique de Pascal.
Maladroit de naissance de Shinzo, Le Lézard Noir, 17,10€ (18,00€)
Goblin Slayer - Year One tome 3 de Kagyu et Sakaeda, Kurokawa, 7,60 (8,00€)
Chainsaw Man tome 1 de Fujimoto (Fire Punch), Kazé, 7,20 (7,55€)
Jack of Fables tome 2 de Willingham, Sturges, Akins et Braun, Urban Comics, 33,30€ (35,00€)

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Certaines réductions pourront être soumises à des modifications ultérieures.

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