mercredi 29 août 2018

Chronique: Moi, ce que j'aime, c'est les monstres

Quand sa voisine Anka se suicide d’une balle dans le coeur, la jeune Karen Reyes est tourmentée. Du haut de ses 10 ans, irrésistiblement attirée par la noirceur du monde et ses mystères, Karen décide d’enquêter sur la mort d’Anka. Tant la découverte de l’existence tragique de cette dernière que des drames familiaux vont brutalement sortir Karen de son monde imaginaire et la plonger dans l’univers des adultes, rempli de « monstres » bien plus ambigus et réels que ceux de son enfance… Le graphisme brut et expressionniste d’Emil Ferris accroche directement l’oeil et la relation entre Karen et son frère est drôle, juste et touchante. À la fois conte initiatique, chronique familiale et sociopolitique, « Moi, ce que j’aime, c’est les monstres » est foisonnant, brassant des événements de l’Allemagne nazie au Chicago des années ‘60. Mais parfois, « qui trop embrasse, mal étreint » et le propos d’Emil Ferris se dilue dans des dialogues prolixes et les nombreuses circonvolutions du récit.  « Moi, ce que j’aime, c’est les monstres » est clairement une oeuvre singulière et hors norme dont la densité peut tout autant fasciner que rebuter !   (Philippe)
Moi, ce que j'aime, c'est les monstres d’Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture, 33,20€ (34,90€)
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Chronique: Pauvre Sydney !

Pauvre Sydney! Orpheline de son père à 15 ans, elle se sent moche et est attirée par sa meilleure amie. Elle traine sa dégaine d’Olive Oyl, compagne de Popeye, dans sa petite ville banlieusarde qu’elle déteste et use de son pouvoir télépathique digne d’un X-Men pour éloigner les importuns. Comme avec «The End of the Fucking World», Charles Forsman règle ses comptes avec la culture du comic strip en singeant ses personnages au style rondelet pour les plonger dans la saumure existentielle de l’Amérique contemporaine. Un contraste déroutant à l’image du récit qui alterne entre tendresse et asphyxie. Une claque! (Pascal)
Pauvre Sydney ! de Charles Forsman, L’employé du Moi, 14,30€ (15,00€)
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Chronique: Porcelaine

Par une nuit glaciale, Gamine, une petite chapardeuse, se fait prendre en flagrant délit de cambriolage par le Porcelainier, un mystérieux personnage de sinistre réputation. Celui-ci se laisse attendrir par la détresse et la sagacité de la petite enfant, au point de la recueillir chez lui et de la choyer comme si c’était sa propre fille. Leur complicité va cependant vite se heurter à certaines restrictions de liberté… «Porcelaine» raconte en trois volets -«Gamine», «Femme», «Mère»- l’accession d’une enfant misérable à un pouvoir alchimique démesuré et terrifiant. A la manière d’un Hubert ou d’un Neil Gaiman, le récit associe le sublime et l’abominable dans un équilibre aussi délicat que déroutant. Complet en 3 tomes, «Porcelaine» est un conte gothique étincelant qui questionne l’âme humaine en sillonnant les éternelles eaux troubles du Bien et du Mal. A découvrir! (Pascal)
Porcelaine de Benjamin Read et Chris Wildgoose, Delcourt, tome 1: 15,70€ (16,45€), tomes 2 & 3 : 17,70€/p. (18,55€)
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Edition spéciale: Les Vieux Fourneaux

A l’occasion de la sortie en salle du film « Les Vieux Fourneaux », Dargaud vous propose une édition spéciale du premier tome de la BD de Paul Cauuet et Wilfrid Lupano, ce dernier ayant participé à l’écriture du scénario du film.
Cette édition limitée est agrémentée d’un cahier de huit pages sur le long-métrage. 12,40€ (13,00€).

(Pour voir la bande annonce, cliquez sur la vidéo ou sur ce lien.)


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La Revue du web

Tout a commencé après la parution du numéro spécial du Journal de Spirou pour ses 80 ans.  « Le Journal de Spirou a 80 ans et ça se voit ». C’est par ce titre que débutait l’édito du numéro suivant de Fluide glacial. La suite étant du même acabit et l’article se terminant par un tonitruant « c’est pathétique ». La réponse de Spirou ne se fit pas attendre et fut tout aussi cinglante : « La recette de Fluide? Des bouclages au mauvais vin et un recyclage quasi nécrophile de ses vieux auteurs » (Lire les 2 éditos en question sur bdzoom). Mais voici que cet été, nous avons assisté à une nouvelle escalade du conflit. Et les deux rédactions nous promettent un combat légendaire dans leurs numéros respectifs du 5 et du 6 septembre. (Plus de détails sur cette guéguerre sur huffingtonpost). Bref, Thierry Tinlot, ancien rédacteur en chef des deux magazines a décidé de s’en mêler à son tour, mais de cela, nous vous en reparlerons dans notre prochaine newsletter.
Edward aux mains d'argent, Miss Peregrine, Charlie et la chocolaterie: ce sont là quelques titres d'un des auteurs les plus marquants du cinéma américain. Tim Burton est à l'honneur en Belgique dès ce mercredi et jusqu'à la fin novembre. Après New York, Paris et Tokyo, Genk accueille l'exposition consacrée à l'univers du cinéaste. Hugues Dayez l'a visitée à quelques heures de son ouverture au public... (Regarder le reportage vidéo)
Le jury des Eisner Awards, les plus célèbres prix américains de la bande dessinée, a dévoilé les lauréats de son édition 2018. Deux titres ont particulièrement été distingués : Monstress de Marjorie Liu et Sana Takeda, publié en français chez Delcourt et Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris qui vient de paraître chez Monsieur Toussaint Louverture. Si ce dernier vous semble familier, c’est parce que sa chronique se trouve plus haut ! (^_^) (Le palmarès complet sur actuabd)
Plus près de chez nous, le festival Quai des Bulles a désigné les dix BD qui concourent pour le Prix des lecteurs Ouest-France, lequel sera décerné le 13 octobre. Le comité de présélection a également retenu dix jeunes auteurs pour le Prix Révélation dont le grand lauréat sera célébré pendant le prochain festival Quai des Bulles, qui se déroulera les 12, 13 et 14 octobre 2018. (La sélection BD et les auteurs en compétition)

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mardi 28 août 2018

Exclusivités du réseau Canal BD


Charlotte Impératrice T1
de Matthieu Bonhomme et Fabien Nury
Ce tirage spécifique au réseau CANAL BD et limité à 1500 exemplaires reprend la version N&B de l’album paru aux éditions Dargaud avec en Bonus :
-      Un cahier de 8 pages supplémentaires
-      Une couverture originale
Prix : 19,99€ (édition normale : 16,20€ )
La Mort Vivante
d’Alberto Varanda et Olivier Vatine
Ce tirage spécifique au réseau CANAL BD et limité à 1500 exemplaires reprend la version normale des éditions Dargaud avec en Bonus :
-      Un cahier de 8 pages supplémentaires
-      Une couverture originale
Prix : 17,50€ (édition normale : 15,70€ )
Les Trois Fantômes de Tesla T2
de Guilhem  et Richard Marazano
Ce tirage spécifique au réseau CANAL BD et limité à 1500 exemplaires reprend la version N&B de l’album paru aux éditions du Lombard avec en Bonus :
-      Un dos toilé
-      Une couverture originale
-      Un dossier supplémentaire en fin d’album
-      Un marquage sur la tranche
Prix : 16,99€ (édition normale : 13,30€ )

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lundi 27 août 2018

Quelques parutions récentes

Alto Plano tome 3 de Corbeyran, Postec et Brahy, Delcourt, 11,80 (12,40€)
Didier, la 5e roue du tracteur de Ravard et Rabate, Futuropolis, 16,20€ (17,00€)
Rien ne fera venir le jour de Tatsumi, Cornélius, 30,00€ (31,50€)
Les cavaliers de l'apocadispe tome 1 de Libon, Dupuis, 11,90€ (12,50€)
FRNCK tome 4 de Cossu et Bocquet, Dupuis, 10,50€ (10,95€)
Akissi tome 8 de Abouet et Sapin, Gallimard Bd, 10,00€ (10,50€)
Jour J tome 34 de Duval, Pécau et Farcas, Delcourt, 14,80€ (15,45€)
Orcs et Gobelins tome 4 de Jarry, Vukic et Deplano, Soleil, 14,80€ (15,45€)
Luftballons tome 3 de Pécau, Maza et Fernandez, Delcourt, 15,20€ (16,00€)
L'attaque des Titans tome 25 d’Isayama, Pika, 6,90€ (7,20€)
Sky-High survival tome 11 de Tsuina Miura et Ôba, Kana, 7,20€ (7,45€)
Seven Deadly Sins tome 28 de Suzuki, Pika, 6,90€ (7,20€)
ReLIFE tome 8 de Yayoiso, Ki-Oon, 9,50€ (9,95€)
The Promised Neverland tome 3 de Shirai et Demizu, Kazé, 6,70€ (7,00€)
Barakamon tome 16 de Yoshino, Ki-Oon, 7,60€ (7,90€)
Providence L’intégrale de Moore et Burrows, Panini Comics, 36,30€ (38,15€)
Batman Detective Comics tome 4 de Tynion, Sebela et collectif, Urban Comics, 14,80€ (15,50€)

Green Lantern rebirth 3 de Percy et collectif, Urban Comics, 16,70€ (17,50€)
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lundi 6 août 2018

Place des Grandes Femmes

Le premier semestre de cette année fut marqué par la propagation sur les réseaux sociaux du hashtag « #MeToo » dont le mouvement débuté fin 2017 a révélé l’existence d’abus et de discriminations à l’encontre des femmes dans tous les milieux et à tous les niveaux. Et dans le « petit monde de la BD » ? Qu’en est-il ?
  « Oh pardon, je vous avais prise pour une stagiaire »
Selon les chiffres officiels, les femmes représenteraient 12,4% des auteurs de BD francophone. A l’image de notre société en général, les autrices seraient (encore) moins bien rémunérées que leurs collègues masculins comme le relève une enquête réalisée en 2016 par les Etats généraux de la BD (EGBD). Une sur deux vivrait en dessous du seuil de pauvreté contre un homme sur trois.
Et le sexisme n’y est pas pour rien… Entre celles qui se sont entendu dire « tu ferais mieux de faire des gosses » et celles qui ont perdu leur contrat au moment de leur grossesse, il semblerait qu’il leur soit plus difficile dès le départ de se faire publier. Par ailleurs, être publiée, n’est pas pour autant un gage de reconnaissance professionnelle, en témoigne l’absence de femmes dans la première sélection des auteurs nommés au Grand Prix du FIBD d’Angoulême en 2016. Le Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme avait alors appelé au boycott du festival, mais ce n’est qu’après l’intervention d’auteurs-hommes que la presse s’intéressera à la polémique, ce qui débouchera sur une nouvelle méthode de nomination au Grand Prix.
“Qu'est-ce que ça fait d'être une fille dans la BD ?”
C’est en 1905 que Jacqueline Rivière crée « Bécassine » afin de combler un trou dans l’hebdo dont elle est rédactrice en chef, faisant d’elle la première autrice à succès de la BD française. Mais le chemin à parcourir jusqu’à la parité est encore long.
Dans les années 1970, la bande dessinée s’ouvre à de nouveaux genres, plus introspectifs et on assiste à l’émergence de femmes comme Claire Bretécher ou Florence Cestac qui marqueront, à l’instar de leurs pendants masculins de l’époque, un tournant dans l’histoire de la bande dessinée.
En 2000, année qui consacre Florence Cestac Grand Prix d’Angoulême, paraît « Persepolis » de Majane Satrapi (à L’Association). Quatre ans plus tard, plus de 200 000 exemplaires avaient été vendus. Ce succès inédit pour un premier album met en avant une nouvelle évolution de la BD. Dessinée en noir et blanc, au format entre le roman et la BD traditionnelle et au contenu autobiographique,  la série attire l’intérêt d’un nouveau public pour la bande dessinée. Parmi ce nouveau lectorat, un nombre important de femmes, ce qui pousse les éditeurs à s’intéresser à cette nouvelle cible (pour le meilleur et pour le pire). Des collections de et/ou pour femmes ( « Traits féminins », « Fluide Glamour », …) sont créées et des expositions de femmes sont montées. Mais tout y est mélangé, peu importe la forme ou le contenu. « Femme » est le seul critère « définissant ». Ce qui fait s’interroger Pénélope Bagieu : « Pourquoi pas monter des expos de roux ou de gens qui chaussent du 42 ! »
Ces dernières années, l’explosion d’internet a rendu visible une série d’autrices (et d’auteurs) qui ont pu se servir du succès de leurs blogs comme tremplins pour être éditées (Pénélope Bagieu, Margaux Motin, etc.). D’autres, non-professionnelles, comme Emma (qui a fait le buzz avec le concept de « charge mentale » et a depuis quitté son boulot d’ingénieure informaticienne pour se consacrer à la BD) choisissent la bande dessinée comme forme d’expression de leurs opinions, revendications ou simplement de leur quotidien (Trame ou le quotidien d’une conductrice  de trams à Bruxelles).
« Pourquoi tu continues pas tes séries de filles, là ? »
Les premières bandes dessinées ont été créées par des hommes et s’adressaient aux garçons. Longtemps, les personnages féminins ont été cantonnés à des rôles passifs de femmes au foyer (la mère de Boule) ou à des rôles de personnages stéréotypés, sources d’ennuis (« La » Castafiore, les épouses d’Agecanonix et Cetautomatix).
En 1953, Franquin créée Seccotine, journaliste d’investigation très capable, indépendante et moderne. Dans sa lignée, suivront Laureline (1967), Yoko Tsuno (1970) ou encore Adèle Blanc-Sec (1976).
Mais parallèlement apparaît la Schtroumpfette (1966) qui vient renforcer l’aspect caricatural de la représentation (et de l’utilisation) du personnage féminin. On parle d’ailleurs du « syndrome de la Schtroumpfette » pour décrire le concept typique du groupe de copains (ayant chacun ses propres caractéristiques qui le définissent comme individu) avec une seule fille qui n’existe que dans sa relation aux garçons (et dont la caractéristique qui la défini est d’être … une femme). Il y a donc le costaud, le grognon et la femme.
Toutefois, à partir des années 80, les femmes commencent à s’imposer en tant qu’héroïnes principales et moteurs de leurs aventures (Agrippine, Aria, Pélisse, Isa des « Passagers du vent », Nävis, etc.). Elles ne sont pas pour autant toujours libérées des clichés sexistes, parfois véhiculés par des autrices elles-mêmes, tant ils sont intégrés. Ainsi, après la mère de famille et la femme fatale, voici l’accro au shopping et avec elle, un nouveau « genre narratif » : la « BD girly » ou « BD de femmes ». Autrement dit, le syndrome de la Schtroumpfette étendu à tout le médium : à côté de la science-fiction, de l’humour et des polars, le rayon « filles ». (Et on notera au passage, que le shopping, c’est féminin. Les hommes préfèrent le foot, c’est bien connu).
« C’est un bien beau métier pour une femme »
« Définir les goûts et aptitudes des gens selon leur sexe biologique ou leur genre est un préjugé qui ne repose sur aucune réalité. » (Charte des créatrices de bande dessinée contre le sexisme)
Nous vous proposons ci-dessous une sélection de BD que nous défendons à la librairie, non pas parce qu’elles sont créées par des femmes (elles ne le sont pas toutes, d’ailleurs), mais parce que ce sont des œuvres qui nous ont semblé sortir du lot parmi les innombrables parutions. Nous vous invitons à prendre le temps de lire nos chroniques, à venir feuilleter les albums à la librairie, à vous renseigner auprès de notre équipe, car tous les sujets ne vous parleront pas, tous les dessins ne vous plairont pas. Les autrices sont aussi uniques que vous l’êtes. Les héroïnes, réelles ou fictionnelles, peuvent vivre 1000 vies et autant d’aventures…
Pour aller plus loin, rendez-vous sur le site du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme. Vous y trouverez la charte signée par plus de 250 femmes, autrices, auteures, créatrices de BD ainsi que leurs témoignages souvent édifiants de comportements et de commentaires sexistes dont le milieu du 9ème Art n’est malheureusement pas exempt.

Sélection créatrices

Dans la combi de Thomas Pesquet de Marion Montaigne, Dargaud
Le 2 juin dernier, le Français Thomas Pesquet, 38 ans, astronaute, rentrait sur Terre après avoir passé 6 mois dans la Station spatiale internationale. Dans cette bande dessinée de reportage, Marion Montaigne raconte avec humour le parcours de ce héros depuis sa sélection, puis sa formation jusqu'à sa mission dans l'ISS et son retour sur Terre. (La chronique de Pascal)
L'été fantôme d’Elizabeth Holleville, Glénat
Louison et sa grande sœur viennent passer les vacances d’été chez leur grand-mère. Mais malgré l’immense jardin de la maison et le soleil éclatant du sud, la cadette s’ennuie. Jusqu’au jour où elle fait la rencontre de Lise. Une jeune fille qui n’est autre que le fantôme de sa grand-tante, morte il y a soixante ans dans des circonstances mystérieuses. (La chronique de Philippe)
Monsieur désire ? de Virginie Augustin et Hubert, Glénat
Dans l'Angleterre victorienne, Lisbeth, une domestique plutôt discrète, vient d'entrer au service d'Édouard, un noble irritant de suffisance, provocateur et blasé. Habitué à choquer son entourage par le récit de ses frasques, ce jeune dandy découvre en sa nouvelle servante quelqu'un de moins docile et impressionnable qu'il ne le croyait. (La chronique de Pascal)
I'm every woman de Liv Strömquist, Rackham
C'est d'épouses, fiancées et copines dont il est question dans ce livre... Madame Elvis Presley, Madame Joseph Staline, Madame Jackson Pollock et plein d'autres. Réunies par un seul et même destin : être les victimes d'hommes incapables de se comporter de façon normale et raisonnable avec leur partenaire. (La chronique de Philippe)
Mauvais Genre de Chloé Cruchaudet, Delcourt
Paul et Louise s'aiment, Paul et Louise se marient, mais la Première Guerre mondiale éclate et les sépare. Paul, qui veut à tout prix échapper à l'enfer des tranchées, devient déserteur et retrouve Louise à Paris. Désormais il se fera appeler Suzanne. (La chronique de Bernard)
Plus ou moins… de Peggy Adam, Atrabile
Marie l’ingénue, Véra l’experte, Joao le tombeur ou Josie le travesti, autant de figures attachantes dont la vie affective se croise et se décroise tout au long de cet ouvrage frais, drôle et provocant. (La chronique de Philippe)

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Sélection héroïnes

Spinning de Tillie Walden, Gallimard Jeunesse
Depuis l'enfance, le patinage artistique rythme la vie de Tillie Walden. Mais rien ne va plus de soi quand vient l'adolescence... Au fil des épreuves qu'elle traverse, se dessine le portrait touchant d'une jeune femme qui affirme son homosexualité et revendique sa liberté. (La chronique de Philippe)
Lulu Femme Nue d’Etienne Davodeau, Futuropolis
Abandonnant mari et enfants, Lulu décide de ne pas rentrer à la maison. Elle n'a rien prémédité. Ça se passe très simplement. Grisante, joyeuse, dangereuse et cruelle, l'expérience improvisée de Lulu en fera une autre femme... (La chronique de Nicolas)
Frances de Joanna Hellgren, Cambourakis
Frances nous plonge dans le quotidien d'une jeune orpheline recueillie par sa tante. Evoluant dans un monde d'adultes souvent victimes d'un handicap affectif lié au poids des convenances et de leur passé familial, la jeune fille tentera de trouver ses marques au fil de rencontres qui définiront profondément sa personnalité en devenir. (La chronique de Dominique A – oui, oui, lui-même)
Rosalie Blum de Camille Jourdy, Actes Sud
Vincent, 30 ans, célibataire, solitaire mène une vie ennuyeuse et routinière partagée entre son salon de coiffure et sa mère possessive et farfelue. Un jour, il croise Rosalie dont le visage lui parait étrangement familier. Sous prétexte de vouloir l'identifier, il se met à la suivre… (La chronique de Nicolas)
Femme rebelle de Peter Bagge, Nada
Dans ce roman graphique documenté, drôle et inspiré, Peter Bagge dresse le portrait de Margaret Sanger. Féministe d'avant-garde, activiste radicale, provocatrice et controversée, fondatrice du planning familial, Margaret Sanger a fait de l'accès à la contraception et à l'éducation sexuelle une arme contre la pauvreté et l'oppression. (La chronique de Pascal)
Alors que j’essayais d’être quelqu’un de bien d’ Ulli Lust, Éditions çà et là
Autriche, 1989. Ulli Lust a vingt-deux ans et vit à Vienne où elle tente de faire carrière comme illustratrice tout en alternant petits boulots et aide sociale. Ulli vit avec Georg. Suite à une rencontre dans un parc, elle s'engage dans une relation avec Kim, un jeune nigérien. Mais Ulli tient à continuer sa relation avec Georg, tout en étant avec Kim... (La chronique de Philippe)


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