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mercredi 14 janvier 2015

Séance de dédicaces: Pierre ALARY & Thierry ROBIN

Nous aurons le plaisir d’organiser une séance de dédicaces avec Pierre ALARY pour le troisième tome de Silas Corey (Glénat) et Thierry ROBIN pour le premier tome de Mort au Tsar (Dargaud). Les auteurs seront présents en nos murs ce mercredi 21 janvier de 16h00 à 18h30.
Les inscriptions se font au comptoir de la librairie ou par courrier électronique à l’adresse info@multibd.com. En cas d’inscriptions trop nombreuses, un tirage au sort sera effectué.
Notre chronique du premier tome de Silas Corey
Printemps 1917. Si Georges Clémenceau peut compter sur ses fameuses "Brigades du Tigre", son plus farouche opposant politique conserve dans sa manche un atout majeur. Silas Corey, ancien reporter devenu détective, semble en effet l'homme de la situation pour retrouver un mystérieux message dont le contenu pourrait briser la carrière de Clémenceau. Démobilisé du front en 1916, hanté par l'horreur des tranchées, ce "Sherlock français" dissimule derrière son panache de bien profondes blessures qui ne le rendront que plus dangereux auprès de ceux qui tenteraient de contrecarrer sa mission. Avec une très belle galerie de personnages attachants, Fabien Nury (Il était une fois en FranceMort au Tsar) nous propose un récit d'aventure dans l'univers de l'espionnage industriel militaire, porté par le dynamisme et l'élégance du trait de Pierre Alary. (Nicolas)
Notre chronique du premier tome de Mort au Tsar
Il en faut un large poitrail pour porter, entre autres médailles, le titre de Gouverneur Général de Moscou. Il en faut une carrure, en ce mois de septembre 1904, pour appartenir à la lignée des Romanov alors que son père, l’Empereur Alexandre II de Russie, fut assassiné en 1881 et que son frère, l’Empereur Alexandre III, subit le même sort en 1894. Le Grand-Duc Serge Alexandrovitch sait que ses épaules ne peuvent plier sous le poids des revendications révolutionnaires de la population affamée qui se masse devant son palais. Sa main le trahira pourtant lorsque les Moscovites lui jetteront leurs derniers vivres au visage. De manière apparemment accidentelle, Serge Alexandrovitch lâche le mouchoir blanc qu’il tient du bout des doigts. Les soldats, pensant y voir un signal de leur Commandant, tirent sur la foule. Face au massacre, le Grand-Duc prend conscience que ses jours sont désormais comptés. Comme son père et son frère, il sera bientôt assassiné. Mais dans combien de temps ? Entre instants de terreur et moments de résignation, Serge Alexandrovitch sera soumis aux supplices de l’attente. Après leur excellente   duologie La Mort de Staline, Fabien Nury et Thierry Robin dressent ici le portrait tragique du Grand-Duc dans un passionnant récit historique qui formera un diptyque avec un second tome encore à paraître. (Nicolas)

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vendredi 9 mai 2014

Nos chroniques du "Moby Dick" d'Olivier Jouvray et Pierre Alary et du "Monsters" de Ken Dahl (nouvelle édition)

Abysses
 
Moby Dick d’Olivier Jouvray et Pierre Alary
Lassé de la marine marchande, Ishmaël cherche à travailler sur un baleinier. Mais en embarquant sur le Pequod, il est loin d'imaginer que la soif de vengeance aveugle du capitaine Achab pourrait mener le navire et tout son équipage à sa perte... Librement adaptée du chef-d'œuvre Moby Dick d’Herman Melville, l'histoire captivante de la grande baleine blanche et de ses traqueurs prend littéralement vie sous le trait fougueux et puissant de Pierre Alary (Silas Corey) dans un grand bain d'écume, de haine et de passions ! Une belle réussite !! (Philippe)
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Monsters (nouvelle édition cartonnée) de Ken Dahl
A l’occasion de la très belle réédition de Monsters (avec une couverture rigide, un vernis sélectif, une nouvelle postface de 8 pages et un poster de 51x51cm) ce 15 mai, nous tenions à vous présenter à nouveau ce titre !
Jason Lutes, l'auteur des magnifiques Berlin, écrivait ces quelques mots: « Ken Dahl est l'un des grands talents méconnus de la bande dessinée américaine ». Ken Dahl? Serait-ce là le nom de celui qui me procurera une nouvelle occasion de m'émerveiller de la vitalité du Neuvième Art américain? De fait. Il m'aura suffi de lire les premières lignes de son album Monsters pour m'en convaincre: "Imaginez ne plus pouvoir embrasser quelqu'un sur la bouche, ne plus jamais embrasser vos enfants, sortir avec quelqu'un une soirée, partager de la nourriture, tailler une pipe, partager un joint entre collègues, emprunter une brosse à dents ou cracher dans le café de votre patron sans transmettre une maladie horrible et incurable?". Le ton est donné. Entre dérision grinçante et autopsie de son intimité, Ken Dahl nous donne à voir et ressentir le trouble qui l'habite depuis que cette maladie "horrible et incurable" lui a été diagnostiquée. Mais comme pour les Pilules Bleues de Frederik Peeters, son récit nous fait partager avant tout, avec intelligence et sensibilité, le spectre nuancé des émotions humaines. (Nicolas)
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Moby Dick (d’après Melville) d’Olivier Jouvray et Pierre Alary, Soleil/Noctambule,16.70€ (au lieu de 18.55€)
Monsters (ned) de Ken Dahl, L’employé du Moi, 18.80€ (au lieu de 20.80€), à partir du 15 mai 2014.

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