vendredi 29 avril 2022

Possédez-vous des trésors dans votre bibliothèque ?

En bon.ne passionné.e, vous me répondrez que « oui, bien sûr », vous n’êtes pas du genre à évaluer un livre à son intérêt pécuniaire. M’enfin, soyons honnête ! Si on vous dit qu’une BD que vous avez achetée pour une dizaine d’euros en vaut, quelques années plus tard,  plusieurs centaines (même une seule d’ailleurs), il est possible que cela  provoque chez vous un petit frisson de plaisir… Mais avant que vous ne fassiez enfermer vos bibliothèques dans un caisson à l'abris de la lumière et des bactéries, lisez ceci :

Commençons par la théorie d’abord.

Pour les BD récentes, la base est de déterminer si ce sont des premières éditions. Pour cela, on compare généralement la date du dépôt légal avec la date d’impression. La première étant la date à laquelle « l’éditeur a déposé l’ouvrage à la bibliothèque nationale » (il ne le fait qu’une fois, lors de la 1ère impression). Si la date d’impression est la même, il est plus que probable que vous ayez en mains une première édition. Encore faut-il que celle-ci soit évaluée au-dessus de son prix initial… Ben oui, sans demande, pas de cote : vous voilà en possession d’une belle BD d’occasion si vous voulez la revendre.

Pour les BD anciennes, c’est plus compliqué. D’abord, parce qu’il n’est pas toujours évident de retrouver les dates exactes et qu’il faut dès lors s’en référer au 4ème plat (la couverture arrière). Mais souvent, seul un détail minime permet de différentier deux éditions imprimées à quelques mois près de différence. De plus, cela suppose une connaissance quasi exhaustive de toutes les versions ayant existé d’un album (41 éditions pour « L’île noire » d’Hergé).

Cependant, les gens sont souvent déçus de découvrir que leur collection de « vieilles » BD ne vaut guère plus qu’un ou deux malheureux euro(s). En fait, une BD peut vous paraître vieille mais être en réalité une cinquième réédition en fac-similé avec un tirage très important. Et si vous avez 25 ans aujourd’hui, probablement que pour vous une réédition en 1970 de « Tintin au Congo », c’est vieux (pour nous aussi, même si on a plus « exactement » 25 ans). Mais entre 1931, date de la 1ère édition, et 1970, de multiples rééditions ont vu le jours et les tirages n'ont cessé de grossir. Cette énième réédition ne vaut donc guère plus que 9 ou 10 € à l’état neuf, soit le prix de l’édition actuellement en vente.

Une BD peut aussi être réellement bien cotée mais dans un tel mauvais état que cela la déprécie complètement. On considère généralement que la cote est celle d’un album en bon état général. Si l’album n’a jamais été ouvert et qu’il est resté protégé dans un emballage, bref, qu’il est comme neuf, on rajoute de 20 à 50% à la cote (mais soyons honnête, c’est du rarement vu). Si l’album est légèrement abîmé (couleurs passées, pages cornées, etc.), on enlève 20 à 50% de la cote. Si l’album est délabré, qu’il manque des pages ou qu’elles sont déchirées ou coloriées,… Heu,… Prévoyez un autre plan-pension !

Passons maintenant à l’exercice pratique.

Prenons l’album « L’île noire » estimé entre 3 600 et 4 000 euros par l’expert de la maison Haynault.

La 1ère édition de ce titre date de 1938. L’impression qui nous concerne date de 1944.

Cette année-là quatre versions sont connues :

L’édition dite alternée en noir et blanc. A peine 3 exemplaires actuellement connus. Elle est donc cotée à 45 000€.

Une édition  couleur à dos rouge. Très rare, elle est cotée à 3 500€

Et puis, il y a l’édition couleur à dos bleu. Avec un tirage de 17553 exemplaires, elle est cotée à 2 000€. MAIS, il y a une petite astuce qui double la cote pour le livre qui nous concerne. En effet, un défaut d’impression à la page 47 (le bleu est manquant faisant apparaître la mer en rouge, le pull de Tintin en rose et son kilt en vert) crée la rareté d’une partie du tirage et fait donc grimper sa valeur.


Vous l’aurez compris, estimer la valeur d’une BD de collection demande une grande expertise. Si vous pensez avoir des trésors cachés dans votre bibliothèque, nous vous conseillons de vous adresser à un spécialiste.

Mais surtout, à moins de n’être un investisseur, achetez vos BD avec le cœur. Chaque année a son lot d’ovnis, de titres qui décollent, plébiscités par le public, alors même que l’éditeur lui-même n’avait parié que sur un petit succès (et donc un petit tirage). Il n’y a pas d’autre formule pour connaître les BD qui seront cotée demain que celle de faire confiance à votre propre passion.


Chronique: "Ranking of Kings" de Sosuke Toka

Il ne suffit pas d’être prince pour devenir roi! Dans un monde où l’on estime les rois selon leur force, le jeune Bojji, faible, sourd et muet risque bien de se faire ravir sa place de premier héritier par son castar de beau-frère. Mais derrière son imperturbable sourire béat, Bojji dissimule une détermination à toute épreuve! Sous ses airs faussement simplistes, « Ranking of Kings » est un récit médiéval initiatique touchant et rafraîchissant qui surprendra petits et grands! Un coup de cœur! (Pascal)

Ranking of Kings de Sosuke Toka chez Ki-oon7,30€ (7,65€)


Chronique: "Elle ne rentre pas celle de mon mari" de Yukiko Goto et Kodama

Lorsque Sachiko entre à l’université et emménage dans une pension en ville, elle est avant tout heureuse de quitter le nid familial. Elle fait la connaissance de Shin Kuramoto, un autre jeune pensionnaire sans gêne qui aime bousculer la timide Sachiko. Ils sortent ensemble et vient rapidement la première nuit où ils font l’amour. Mais de manière inexplicable, le sexe de Shin ne parvient pas à pénétrer celui de Sachiko. Un problème intime qui va avoir de lourdes conséquences et sérieusement ébranler la confiance et l’équilibre psychologique de la jeune femme... Émouvant, cru et sans concessions, « Elle ne rentre pas celle de mon mari» ne nous épargne rien de la solitude de la jeune femme, de ses douleurs physiques, de son sentiment d’inutilité ou des humiliations qu’elle subit. Très beau portrait de femme, le récit retrace comment Sachiko va mettre de nombreuses années à trouver la volonté et la sérénité nécessaires pour tracer sa propre voie. Mais cette série, terminée en 5 tomes, est également une chronique sociale à la fois fine et brute, de cette société japonaise réactionnaire dans laquelle le bonheur ne peut se trouver que dans la parentalité et dans une sexualité normée. « Elle ne rentre pas celle de mon mari » est la brillante adaptation en manga du roman éponyme de Kodama dont une version télévisée existe également sur Netflix sous le titre « My husband won’t fit ».    (Philippe)

Elle ne rentre pas celle de mon mari (volumes 5/5) de Yukiko Goto et Kodama au Lézard Noir, 12,40€ (13,00€)


Nouveautés (avril 2022)


Tramp # 12 de Kraehn et Zaghi, Dargaud, 14,30€ (15,00€)

Elfes # 31 de J.L. Istin, Duarte et Nanjan, Soleil, 14,80€ (15,55€)

Samuraï Origines # 4 de Di Giorgio, Boutin et Gagné, Soleil, 14,30€ (15,00€)

USS Constitution # 3 de Franck Bonnet, Glénat, 14,80€ (15,50€)

Je viens de loin mais je repars bientôt de Ward Zwart et Enzo Smits, Même Pas Mal, 33,30€ (35,00€)

Valois # 4 de Thierry Gloris et Jaime Calderón, Delcourt, 14,30€ (15,00€)

L'Or des Belges # 1/2 de Boisserie, Guillaume et Brangier, Dargaud, 14,30€ (15,00€)

Berlin sera notre tombeau # 3 de Koeniguer et Alquier, Paquet, 13,30€ (14,00€)

Du côté de l'Enfer # 1 de Noël Simsolo et Dominique Hé, Glénat, 13,80€ (14,50€)

Missions Kimono # 23 de Brouard, Rossetto et Nicole, JYB aventures, 13,20 (13,80€)

Ascender # 4 de Jeff Lemire et Dustin Nguyen, Urban Comics, 14,30€ (15,00€)

Invincible - Intégrale # 6 de KirkmanOttley et Plascencia, Delcourt, 28,60€ (30,10€)

Beck – Perfect édition # 5 de Harold Sakuishi, Delcourt, 14,30€ (15,05€)

Banana Fish - Perfect édition # 8 de Akimi Yoshida, Panini, 16,20€ (17,05€)

The Fable # 7 de Katsuhisa Minami, Pika, 8,20€ (8,55€)

Mashle # 8 de Hajime KomotoKazé 6,70€ (6,99€)

Darling in the Franxx # 2 de Kentaro Yabuki, Delcourt, 7,70€ (8,05€)

Dr. Stone # 20 de Boichi et Inagaki, Glénat, 6,60€ (6,90€)

Four Knights of the Apocalypse # 3 de Nakaba Suzuki, Pika, 6,70€ (7,00€)

Le Jeu de la mort # 7 de Sora, Delcourt, 6,70€ (6,99€)


vendredi 15 avril 2022

Joyeuses Pâques

 
(Joyeuses Pâques pour mon petit Noël, Franquin et Will, Dupuis - 1966)

Rappel

 

Nous aurons le plaisir d'accueillir, le vendredi 22 avril (de 16h30 à 18h30), Lisa Blumen pour "Avant l'oubli", notre bande dessinée alternative de 2021 ainsi que Pierre Maurel qui continue sa saga autour de son personnage fétiche "Michel" et enfin, Emilie Plateau dont "L'épopée infernale" fut l'un des livres les plus drôles et corrosifs de l'an dernier.

L’Épopée Infernale  d’Emilie Plateau, Misma

« L’Épopée Infernale », un livre dont vous êtes l’héroïne, vous propose de vivre la plus éprouvante et terrifiante aventure qui soit : incarner une autrice de bande dessinée! Entre les éditeurs impitoyables, les délais de remise illusoires, les séances de dédicaces foireuses, les festivals douteux et le machisme ambiant, le chemin vers la reconnaissance et la gloire est pavé d’embûches et de mauvais choix. Forte de sa propre expérience, Émilie Plateau propose un véritable guide de survie en milieu hostile, et fustige au passage, sous couvert d’un humour décapant, cette hostilité d’un autre temps et la précarité qui en découle. Un livre hilarant et inventif dont la forme adhère judicieusement au fond par le défi de lecture qu’il exige pour en venir à bout. Avec « L’Épopée Infernale », lire devient un acte héroïque! (Pascal)

Avant l’oubli de Lisa Blumen, L’employé du moi

La lune se dirige vers la terre et va entrer en collision avec elle. Face à la menace, des navettes sont affrétées dans la panique pour on ne sait trop où. Certaines personnes vont cependant préférer fuir les injonctions des milices officielles plutôt que l'idée de la fin du monde et envisager leurs derniers instants à leur propre manière. De la continuité banale des habitudes à la rave partouze party, Lisa Blumen nous entraîne dans le foisonnement délicieux des aspirations personnelles révélées par l'imminence de la catastrophe. "Avant l'oubli" est un récit préapocalypltique qui se distingue de la morosité du genre en privilégiant la vie à la survie. Un livre étrangement beau et apaisant, comme une ode à la poésie du temps présent, à notre condition d'être éphémère. A lire sans tarder, avant l'oubli... (Pascal)

Michel, la fin, les moyens, tout ça…  de Pierre Maurel, L’employé du moi

Le monde va mal, Michel va mieux! L’éternel râleur-poissard s’est installé à la campagne avec sa copine et peaufine tranquillement ses reportages radios entre deux balades nature… La belle vie, ne seraient-ce les convois déviés de livraisons de yachts de luxe qui défoncent tout sur leur passage aux alentours. Parmi tous les célèbres reporters de la bande dessinée, Michel est peut-être le seul à exercer réellement son métier et il entreprend donc de faire un reportage sur les circonstances interpellantes de ces convois. Une certaine hostilité va cependant l’obliger à se réinventer…  Michel possède une autre qualité, c’est celle de savoir écouter les gens qu’il rencontre et c’est dans ces témoignages qu’il va aller puiser la force et l’inspiration nécessaire pour réagir et endosser enfin le costume d’aventurier-justicier propre à tout héros de bande dessinée reporter qui se respecte! (Pascal)


Chronique: Celle qui parle d’Alicia Jaraba chez Bamboo

XVIème siècle, sud du Mexique : alors que la conquête du pays par les Espagnols débute, Malinalli, fille d’un chef de clan déchu, est offerte comme esclave aux troupes de Hernan Cortez. Son don pour les langues et sa connaissance de la culture et de la politique aztèques la démarquent rapidement des autres esclaves et la rapprochent du célèbre conquistador. Plus surprenant encore, elle devient même une alliée indispensable de ce dernier, jusqu’à jouer un rôle clé dans l’assujettissement de son propre peuple! C’est avec modernité et sensibilité qu’Alicia Jaraba donne vie à « La Malinche », personnage emblématique, mais très controversé de l’Histoire du Mexique. Tout en nous dévoilant le parcours de cette femme qui, d’esclave en traductrice et finalement négociatrice, a su s’imposer dans un monde dominé par les hommes, « Celle qui parle » s’interroge également sur les raisons qui ont pu la pousser à trahir son pays en s’alliant à l’envahisseur. Une fresque historique féministe et intime totalement dans l’air du temps !    (Gaëlle)

Celle qui parle d’Alicia JarabaBamboo23,80€ (25,00€)


Nouveautés (avril 2022)

 

FRNCK # 8 de Brice Cossu et Olivier Bocquet, Dupuis, 11,00€ (11,50€)

Travis # 16 de Quet, Duval et Schelle, Delcourt, 14,30€ (15,00€)

Alix Senator # 3 de J. Martin, V. Mangin et Th. Démarez, Casterman, 13,30€ (13,95€)

Crusaders # 4 de Bec et Carvalho, Soleil, 14,30€ (15,00€)

Affaires d'État : Jihad # 2 de Philippe Richelle et Alfid Buscaglia, Glénat, 14,30€ (14,95€) – Aussi parus : Extrême droite #2 et Guerre Froide #2

Pigalle, 1950 de Christin et Arroyo, Dupuis, 24,70€ (25,95€)

Partitions Irlandaises # 1 de Vincent Bailly et KrisFuturopolis14,20 (14,90€)

Les Bâtisseurs # 1 : Viollet-Le-Duc de Rubio, Ocana et Mazi, Delcourt, 15,30€ (16,05€)

Au Nom du Pain # 1 de J-Ch. Gaudin et S. Lejeune, Glénat, 14,30€ (14,95€)

Érections présidentielles de Willem, Le Monte-En-L'air, 13,00€

My Hero Academia # 32 de Kohei HorikoshiKi-oon6,60€ (6,90€)

Blue Lock # 7 de Kaneshiro et Nomura, Pika, 6,90€ (7,25€)

Yawara # 8 de Naoki Urasawa, Kana, 14,30€ (15,00€)

Black Butler # 31 de Yana Toboso, Kana, 6,60€ (6,85€)

Les Carnets de l'Apothicaire # 8 de Nanao et NekokurageKi-oon7,60€ (7,90€)

Sakamoto Days # 1 et # 2 de Yuto Suzuki, Glénat, 6,60€ (6,90€) pièce

GTO Paradise Lost # 15 de Tôru Fujisawa, Pika, 6,70€ (7,00€)

Candy & Cigarettes # 9 de Tomonori Inoue, Casterman, 8,10€ (8,45€)

21st Century Boys Perfect Edition de Naoki Urasawa, Panini, 16,20€ (17,05€)

Coppelion # 1 de Tomonori Inoue, Noeve Grafx3,95€

Tower of God # 5 de SiuOtoto7,00€ (7,35€)

Jojolion # 24 d’Hirohiko Araki, Delcourt, 6,70€ (6,99€)

Jujutsu Kaisen # 14 de Gege AkutamiKi-oon6,60€ (6,90€)

Kaiju N°8 # 4 de Matsumoto, Kazé 6,70€ (6,99€)

Killing Stalking # 4 de KoogiTaifu Comics, 11,40€ (11,90€)


vendredi 1 avril 2022

C'est cadeau!

Multi BD et Le cinéma Aventure (dans la Galerie du centre, accès par le 57 rue des Fripiers) ont le plaisir de vous offrir, à l’achat d’un album de Jirô Taniguchi, une place de cinéma pour le film d’animation primé aux Césars 2022, « Le sommet des Dieux ». (Réalisé par Patrick Imbert d'après le manga de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura).

Offre limitée, premiers arrivés, premiers servis... (^_^)

(Pour regarder, cliquez sur la vidéo ou sur ce lien.)


Séance de dédicaces

 

Après plus de deux ans d'abstinence contrainte et forcée, nous sommes heureux de reprendre les dédicaces d'auteurs alternatifs! Comme l'a encore démontré le palmarès du dernier Festival d'Angoulême, les éditeurs alternatifs occupent une place essentielle au sein du paysage de la bande dessinée. Et chez Multi BD, cela fait de très nombreuses années que nous défendons leur audace, leur créativité et l'émergence de nouveaux auteurs que ces éditeurs stimulent.

Nous aurons donc le grand plaisir d'accueillir, le vendredi 22 avril (de 16h30 à 18h30), Lisa Blumen pour "Avant l'oubli", notre bande dessinée alternative de 2021 ainsi que Pierre Maurel qui continue sa saga autour de son personnage fétiche "Michel" et enfin, Emilie Plateau dont "L'épopée infernale" fut l'un des livres les plus drôles et corrosifs de l'an dernier (ne manquez pas notre chronique dans la prochaine newsletter).

Histoire de vous mettre l’eau à la bouche, voici déjà tout le bien que nous pensons du nouvel opus de Pierre Maurel,  Michel, la fin, les moyens, tout ça… :

Le monde va mal, Michel va mieux! L’éternel râleur-poissard s’est installé à la campagne avec sa copine et peaufine tranquillement ses reportages radios entre deux balades nature… La belle vie, ne seraient-ce les convois déviés de livraisons de yachts de luxe qui défoncent tout sur leur passage aux alentours. Parmi tous les célèbres reporters de la bande dessinée, Michel est peut-être le seul à exercer réellement son métier et il entreprend donc de faire un reportage sur les circonstances interpellantes de ces convois. Une certaine hostilité va cependant l’obliger à se réinventer…  Michel possède une autre qualité, c’est celle de savoir écouter les gens qu’il rencontre et c’est dans ces témoignages qu’il va aller puiser la force et l’inspiration nécessaire pour réagir et endosser enfin le costume d’aventurier-justicier propre à tout héros de bande dessinée reporter qui se respecte! (Pascal)


Chronique: Jours de sable d’Aimée de Jongh, Dargaud

États-Unis, années 30. En plus de subir une crise économique sans précédent, les fermiers du Dust Bowl, une région à cheval entre l’Oklahoma, le Kansas et le Texas, doivent faire face à de violentes tempêtes de sable. Un photoreporter dénommé John Clark est missionné par la Farm Security Administration pour aller témoigner sur place de la situation désastreuse des habitants. Comme son père absent, John souhaite devenir un « photographe sérieux ». Ce job est l’opportunité rêvée. Cependant entre l’attitude méfiante des habitants et ses  propres tourments, sa mission ne sera pas aussi aisée que prévu. Aimée De Jongh nous dévoile un très beau récit mêlant réalité historique et fiction. Son dessin nous plonge en plein cœur des tempêtes de sable dépeignant ainsi avec force cette catastrophe climatique qui a marqué l’histoire des États-Unis tout en révélant une autrice de talent. A lire sans plus attendre. (Gamaya)

Jours de sable d’Aimée de Jongh, Dargaud, 28,50€ (29,99€)


Nouveautés (mars 2022)

 

Wild West # 3 de Lamontagne et Gloris, Dupuis, 13,80€ (14,50€)

Nains # 22 de Jarry, DeplanoLorusso et Nanjan, Soleil, 14,80€ (15,55€)

Cosaques # 1 de BrugeasTouhoat et Guilli, Le Lombard, 14,10€ (14,75€)

Gilgamesh # 3 de Bruneau, Taranzano et Ferry, Glénat, 14,30€ (14,95€)

Les Chroniques d'Atlantide # 1 de Stefano Martino, Glénat, 15,20€ (15,95€)

"Tuez de Gaulle !" # 1 de Treins, Munch et Scarlett, Delcourt, 14,30€ (15,00€)

Indochine # 3 de Pécau, Maza et Fernandez, Delcourt, 14,30€ (15,00€)

Celle qui parle d’Alicia JarabaBamboo23,80€ (25,00€)

Moon de Cyrille Pomès, Rue de Sèvres, 17,10€ (18,00€)

Zone de crise de Simon Hanselmann, Seuil/Dupuis, 23,80€ (25,00€)

Eden Perfect Edition # 7 de Hiroki Endo, Panini, 16,20€ (17,05€)

Ragna Crimson # 9  de Daiki Kobayashi, Kana, 7,60€ (7,95€)

Demon Slayer # 21 de Koyoharu Gotouge, Panini, 7,00€ (7,29€) – Coffret #21 + fanbook 15,65€ - Fanbook seul 8,35€

Shaman King -  The Super Star # 4  de Hiroyuki Takei, Kana, 7,20€ (7,45€)

Peleliu, Guernica of paradise # 11 de Kazuyoshi Takeda, Vega, 7,60€ (8,00€)

Tôgen Anki # 3 de Yura Urushibara, Kana, 6,60€ (6,85€)

Radiant # 16 de Tony Valente, Ankama7,60€ (7,95€) – Fourreau #16 + cale 9,95€

Dai Dark # 1 de Q-Hayashida, Soleil, 11,40€ (12,00€)

La Déchéance d’un homme d’Usamaru Furuya d’après Osamu Dazai, Imho, 27,60€ (29,00€) 


 
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