A l'occasion de la sélection de Walking Dead comme "meilleure série 2009" sur le site BD'Gest et de la sortie du dixième tome, nous vous reparlons de ce titre devenu culte!
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NOTRE CHRONIQUE:
L'agent Rick Grimes place un revolver chargé dans les mains de son fils âgé de 7 ans... L'enfant ne devra pas utiliser cette arme dans un but dissuasif ni pour infliger des blessures légères. Il devra toucher la tête du premier coup et s'assurer qu'une fois sa cible atteinte, elle ne puisse jamais se relever. Car chaque balle compte dans un monde où quelques rares survivants doivent se protéger des milliers de personnes infectées par un virus aux effets secondaires terrifiants. Ces familles isolées découvriront cependant que les effets secondaires les plus dangereux de cette pandémie se révèleront au sein même de leur camp retranché. Ces vingt personnes d'orgines différentes seront en effet soumises à une peur constante, à la fatigue des rondes, à l'incertitude du sort des disparus, à l'épreuve répétée du deuil et à des sentiments de désir, de convoitise ou de désespoir exacerbés par la précarité de leur situation. Il ne faudra donc pas attendre longtemps avant que la raison de certains ne cède et qu'à l'âge de sept ans, le jeune Carl n'ait à pointer son arme en direction d'un proche plus menaçant que les créatures qui l'encerclent.
Comme quelques grands auteurs de récits fantastiques ou d'anticipation, le scénariste Robert Kirkman s'applique à utiliser les codes d'un genre pour nous présenter une critique acerbe de notre société. Il soulève de nombreuses questions complexes auxquelles ses personnages seront confrontés tout au long des centaines de pages de cette saga qui prend une tournure épique au fil des tomes. Le thème central qui se dégage de Walking Dead est lié à nos valeurs et au prix que l'on est prêt à payer pour les conserver. Une fois privé de notre confort douillet, que reste-t-il de nos beaux idéaux? Quels seront ceux que nous sacrifierons sans un regret pour assurer à nos proches, à nos familles et à nous-même la chance de survivre jusqu'au lendemain?
Avec des personnages parfaitement construits, une approche réaliste et sans concession d'un univers post-apocalyptique et un enchaînement constant de séquences de huis clos et de fuites effrénées, Robert Kirkman fait deWalking Dead l'un des thrillers les plus haletants du Neuvième Art. En feuilletant quelques pages de la série pour préparer la rédaction de cette chronique, je me retrouvai d'ailleurs à relire l'intégralité des 8 volumes... D'une traite...(Nicolas)
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Présentation sur le site de l'éditeur
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Walking Dead#1 à 8 (premier cycle) de Kirkman, Moore et Adlard, Delcourt, 13.00€/t. (au lieu de 14.20€)
Walking Dead #9 et 16 (second cycle) de Kirkman et Adlard, Delcourt, 13.00€/t. (au lieu de 14.20€)
Intégrale des 8 premiers tomes de Walking Dead (en anglais), Image Comics, 59.99€
Intégrale des tomes 9 à 16 de Walking Dead (en anglais), Image Comics, 59.99€
NOTRE CHRONIQUE:
L'agent Rick Grimes place un revolver chargé dans les mains de son fils âgé de 7 ans... L'enfant ne devra pas utiliser cette arme dans un but dissuasif ni pour infliger des blessures légères. Il devra toucher la tête du premier coup et s'assurer qu'une fois sa cible atteinte, elle ne puisse jamais se relever. Car chaque balle compte dans un monde où quelques rares survivants doivent se protéger des milliers de personnes infectées par un virus aux effets secondaires terrifiants. Ces familles isolées découvriront cependant que les effets secondaires les plus dangereux de cette pandémie se révèleront au sein même de leur camp retranché. Ces vingt personnes d'orgines différentes seront en effet soumises à une peur constante, à la fatigue des rondes, à l'incertitude du sort des disparus, à l'épreuve répétée du deuil et à des sentiments de désir, de convoitise ou de désespoir exacerbés par la précarité de leur situation. Il ne faudra donc pas attendre longtemps avant que la raison de certains ne cède et qu'à l'âge de sept ans, le jeune Carl n'ait à pointer son arme en direction d'un proche plus menaçant que les créatures qui l'encerclent.
Comme quelques grands auteurs de récits fantastiques ou d'anticipation, le scénariste Robert Kirkman s'applique à utiliser les codes d'un genre pour nous présenter une critique acerbe de notre société. Il soulève de nombreuses questions complexes auxquelles ses personnages seront confrontés tout au long des centaines de pages de cette saga qui prend une tournure épique au fil des tomes. Le thème central qui se dégage de Walking Dead est lié à nos valeurs et au prix que l'on est prêt à payer pour les conserver. Une fois privé de notre confort douillet, que reste-t-il de nos beaux idéaux? Quels seront ceux que nous sacrifierons sans un regret pour assurer à nos proches, à nos familles et à nous-même la chance de survivre jusqu'au lendemain?
Avec des personnages parfaitement construits, une approche réaliste et sans concession d'un univers post-apocalyptique et un enchaînement constant de séquences de huis clos et de fuites effrénées, Robert Kirkman fait deWalking Dead l'un des thrillers les plus haletants du Neuvième Art. En feuilletant quelques pages de la série pour préparer la rédaction de cette chronique, je me retrouvai d'ailleurs à relire l'intégralité des 8 volumes... D'une traite...(Nicolas)
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Présentation sur le site de l'éditeur
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Walking Dead#1 à 8 (premier cycle) de Kirkman, Moore et Adlard, Delcourt, 13.00€/t. (au lieu de 14.20€)
Walking Dead #9 et 16 (second cycle) de Kirkman et Adlard, Delcourt, 13.00€/t. (au lieu de 14.20€)
Intégrale des 8 premiers tomes de Walking Dead (en anglais), Image Comics, 59.99€
Intégrale des tomes 9 à 16 de Walking Dead (en anglais), Image Comics, 59.99€