vendredi 18 avril 2025

Tsukasa Hojo

Fin de ce mois, plusieurs séries de Tsukasa Hōjō vont se croiser !

En plus du tome 2 de Family Compo, le tome 17 conclura la réédition de City Hunter avec les très riches contenus des tomes X, Y et Z… ainsi qu’un spin-off de City Hunter sur Umibozu prévu pour le 30 avril !

Alors qu’il est étudiant, Tsukasa Hōjō décroche la deuxième place du prestigieux prix Tezuka, organisé par Shūeisha l’éditeur de Shonen Jump. Deux semaines plus tard, il débarque à Tokyo et débute comme mangaka.

Dès 1981, le succès vient avec Cat’s Eyes, les trois sœurs « gentlewomen » cambrioleuses, capables de planter une carte de visite dans un mur en béton d’un simple lancer. (Dont une nouvelle adaptation animée est prévue pour être diffusée exclusivement sur Disney+ en septembre)

Et puis, en 1985, c’est la consécration grâce au « nettoyeur » au grand cœur : City Hunter alias Ryo Saeba. Eh oui, « Nicky Larson » a 40 ans cette année ! Pour marquer cet événement, une grande exposition d'art original est prévue au Ueno Royal Museum de Tokyo. Si jamais vous passez par Tokyo fin d’année…

Le véritable fil rouge qui relie toutes les œuvres de l’auteur, tant dans ses séries que dans ses nombreuses histoires courtes (son format préféré), c’est le combat contre l’intolérance que mènent tous ses personnages. Maîtrisant parfaitement l’oxymore, Hōjō n’a pas son pareil pour créer un sentiment d’empathie, même pour les plus méchants, quitte à pécher par excès de « mièvrerie ». Ryo Saeba, c’est Laura Ingals déguisée en tueur à gages qui aurait déménagé sa petite maison dans la prairie à Shinjiku.

Avec la suite, Angel HeartTsukasa Hōjō tente tout de même de plonger ses personnages de City Hunter dans un univers plus sombre, mais finalement, l’antagoniste récurrent (le Caméléon) s’avère surtout être humain et ceci est d’autant plus accentué qu’on ne connaît pas son sexe réel. Ce n’est pas la première fois que l’auteur joue avec les codes liés au genre et aux préférences sexuelles. C’est un sujet qu’il avait déjà exploré dans une de ses précédentes séries : Family Compo.

Bref, Tsukasa Hōjō, c’est du rire et des larmes. Parfois les deux en même temps. Ce sont des récits simples qui posent des questions complexes. Ce sont aussi des personnages hauts en couleur dont certains sont devenus mythiques. Qui ne se souvient pas d’Umibôzu, le colosse à la stature de mammouth qui a une phobie des chatons et dont la série spin-off paraît en français fin de ce mois ? Le tout reposant sur un dessin hyper réaliste même pour décrire les situations les plus abracadabrantes (comme les apparitions soudaines des massues de Kaori).


Nouveautés (Hojo avril 2025)

Family Compo Perfect Edition #2 – paru le 16/4

Après le décès de son père dans un accident. Masahiko,  jeune étudiant se retrouve seul et sans ressources. Sa tante Yukari lui propose alors d’emménager avec elle, son mari et sa fille. Les Wakanae ont tout de la famille japonaise classique si ce n’est que Yukari la mère est née homme et Sora, le père avait été assigné femme à la naissance. Dès lors, Mashiko s’interroge sur le sexe réel de sa cousine…

Dans cette comédie tendre et touchante, Tsukasa Hōjō joue avec les clichés liés au genre. Il s’amuse et nous amuse (car c’est drôle) en démontant les codes et les conventions. Usant de l’humour plutôt que d’un ton moralisateur, le mangaka nous offre une belle leçon de tolérance en traitant le sujet de transidentité sans tabou au travers d’une tranche de vie d’une famille peu ordinaire (si tant est qu’il existe des familles « ordinaires ») mais terriblement attachante.

Family Compo Perfect Edition #2 par Tsukasa Hōjō chez Panini Manga, 16,20€ (17,05€)

City Hunter Perfect Edition #17 – à paraître 23/4

Ryo Saeba, garde du corps et occasionnellement « nettoyeur », assiste au meurtre de son partenaire par une mystérieuse organisation. Apparaît alors Kaori Makimura, la sœur de son ami assassiné, bien décidée à percer le mystère derrière la disparition de son frère. Ainsi se forme le nouveau duo « City Hunter » qui se donne pour mission de protéger les innocents faisant face à de grosses organisations criminelles.

Mélangeant habilement comédie loufoque, scènes d’action dynamiques et plongée dans le Tōkyō des années 80, City Hunter est sans nul doute un des chefs d’œuvre de l’âge d’or du célèbre magazine Weekly Shōnen Jump.

City Hunter Perfect Edition #17 par Tsukasa Hōjō chez Panini Manga, 16,20€ (17,05€)

City Hunter Spin-off : La vie pas si paisible d'Umibozu #1 – à paraître 30/4

Vous connaissez Umibozu, le célèbre tueur à gages et rival de Ryo Saeba ? Mais connaissez-vous Umibozu, le gérant du café Cat's Eye ? Prenez une chaise et un espresso, il sera là pour écouter votre histoire et celle des autres clients dans cette courte série de 5 vol.

Niché au milieu des gratte-ciels de Shinjuku, le café Cat’s Eye est réputé pour son délicieux café. L’établissement est aussi connu pour sa ravissante patronne et son partenaire, Umibozu. Si cet homme à la corpulence de mammouth inspirait autrefois la peur, il est aujourd’hui devenu la coqueluche des réseaux sociaux. Les clients partagent avec lui leurs soucis et leurs rêves. Et Umibozu est toujours là pour les réconforter, avec une boisson chaude, quelques conseils ou bien un bazooka…

City Hunter Spin-off : La vie pas si paisible d'Umibozu #1 par Tsukasa Hōjō et Esutoemu chez Panini Manga, 8,90€ (9,35€)


Nouveautés (avril 2025)

Donjon Parade  #9 par Delaf, Trondheim et Sfar, Delcourt, 11,00 (11,55€) – Tome #10 également paru

Charlotte Impératrice # 4 par Nury et Bonhomme, Dargaud, 19,50€ (20,50€) – Tirage Canal BD également dispo

La Trilogie berlinoise #2 par Kerr, Boisserie et Warzala, Les Arènes, 21,90€ (23,00€)

Jian # 1 par Ludovica Ceregatti et Frédéric et Julien Maffre, Le Lombard, 16,70€ (17,45€)

Le Roi Des Fauves # 1 par Chauvel, Guinebaud et Lou, Delcourt, 15,80€ (16,60€)

La Terre verte par AyrollesTanquerells et Merlet, Delcourt, 33,40€ (35,10€)

Les Papillons ne meurent pas de vieillesse par Bézian et Matz, Casterman, 22,80€ (24,00€)

Loin de Paris par Lukasz Wojciechowski, Çà et Là, 20,90€ (22,00€)

Fungirl : Sexe machine par Elizabeth Pich, Super Loto11,40€ (12,00€)

DC Vampires: World War V # 1 par Matthew Rosenberg et Otto Schmidt, Urban Comics, 20,90€ (22,00€)

Bride Stories # 15 par Kaoru Mori, Ki-oon7,60€ (7,95€)

Hellsing Perfect # 1 par Kohta Hirano, Delcourt, 15,30€ (16,05€)

Le Gardien des étoiles # 1 par Isuzu Uemura, Rue par Sèvres, 9,50€ (9,90€)

Samurai Deeper Kyo Star Ed. # 1 par Akimine Kamijyo, Kana, 9,80€ (10,25€)

Ranking of Kings # 15 par Sosuke Toka, Ki-oon7,60€ (7,95€)

Dr Stone # 27 par Riichiro Inagaki et Boichi, Glénat, 6,90€ (7,25€)

Blue Lock # 26 par Kaneshiro et Nomura, Pika, 6,90€ (7,25€)

Kagurabachi # 2 par Takeru Hokazono, Kana, 7,00€ (7,30€) - Édition limitée, 7,30€

Sakamoto Days # 17 par Yuto Suzuki, Glénat, 6,90€ (7,25€)

Boichi SF Short Stories # 1 par Boichi, Glénat, 9,10€ (9,55€)


Revue du web

Vous avez regardé le reportage sur le procès de Klaus Barbie sur France 2 et vous voulez en apprendre plus sur ce grand criminel de guerre ?
Découvrez l’histoire de sa vie dans l’album KLAUS BARBIE- La route du rat chez Urban Comics

"Le 11 mai 1987 s’ouvrait un procès historique : pour la première fois, un homme comparaît pour crime contre l’humanité. Klaus Barbie, ancien chef de la Gestapo, devient le premier officier nazi jugé en France.

Trois faits sont retenus contre lui : la rafle de la rue Sainte-Catherine, la rafle des enfants d’Izieu et le dernier convoi de déportés du 11 août 1944. Un procès intégralement filmé : 37 audiences, 900 journalistes, 145 heures de débats. À l’issue de ce procès historique, le « Boucher de Lyon » est condamné, le 4 juillet 1987, à la réclusion à perpétuité.

La traque de Klaus Barbie dure 40 ans. En mai 1945, il se réfugie à Munich où, dans le contexte de la Guerre Froide, il bénéficie de la protection des services de renseignement américains. Grâce à ça, il est exfiltré en Bolivie en 1951 sous une nouvelle identité : Klaus Altmann. De « Boucher de Lyon » il devient homme d’affaires et conseillé auprès des régimes d’extrême droite.

Cette mascarade dure jusqu’en 1971 quand Serge et Beate Klarsfeld révèlent que Klaus Altmann et Klaus Barbie ne sont qu’une seule et même personne. Il faut attendre encore dix ans avant que la France n’obtienne son extradition. En 1983, il est emprisonné à Lyon dans l’attente de son procès.

Fruit du travail conjugué de Frédéric Brrémaud et de Jean-Claude Bauer – qui a couvert le procès de 1987 pour Antenne 2 –, KLAUS BARBIE, la route du rat retrace la vie de l’un des plus grands criminels de guerre du XXe siècle. S’appuyant sur des sources historiques et la participation de Jean-Olivier Viout, substitut général durant ce procès historique, ou encore de Serge Klarsfeld, grand défenseur de la cause des déportés juifs – qui signe la préface de cet ouvrage –, ils aboutissent à un récit nécessaire, témoignant de l’un des procès les plus retentissants de l’Histoire. » (Source : NewsUrban)

Klaus Barbie - La route du rat par Jean-Claude Bauer et Frédéric Brrémaud chez Urban, 19,00€ (20,00€)


vendredi 4 avril 2025

Séance de dédicaces

Nous avons la joie de vous annoncer la parution prochaine du nouvel album de notre ami et collègue Pascal Matthey . Dans la foulée du lancement de son nouvel opus, une exposition à l’atelier de l’employé du moi et une séance de dédicaces en bonne compagnie à la librairie Multi BD sont programmées.

Le mercredi 16 avril, nous aurons le plaisir d'accueillir deux auteurs que nous affectionnons particulièrement. Max de Radiguès continue son exploration de l’adolescence et nous conte, dans « Dix secondes » (Casterman), la dérive touchante – et souvent drôle – d’un jeune complètement paumé. Tandis que Pascal Matthey poursuit, avec « Du pain blanc et du chocolat » (L’employé du moi),  son travail autobiographique entamé avec « Le Verre de lait », suivi de « Pascal est enfoncé » et « Les Têtards ».

La dédicace aura lieu le mercredi 16 avril de 16h30 à 18h30 à la librairie Multi BD.

Dix secondes par Max de Radiguès (Casterman)

« la vie, on ne peut pas la « zapper »

Rixensart, fin des années 90, bières, joints et jeux vidéos rythment les soirées d’une bande de copains. Mais bientôt, la sainte trinité de l’évasion adolescente ne suffit plus à Marco pour se libérer de son quotidien certes privilégié mais trop morne à son goût. Il y aurait éventuellement Zoé, une chouette fille qu’il vient de rencontrer mais qui sort déjà avec Seb, un connard, évidemment. Alors c’est l’escalade, de la défonce, du décrochage, des défis dangereux. Pour tout oublier mais surtout, pour se sentir, ne serait-ce que quelques secondes, plus vivant que jamais. Une fois de plus, Max de Radiguès parvient à saisir l’adolescence avec justesse, humour et empathie. On se reconnaît forcément un peu, quelle que soit l’époque, dans ce besoin juvénile et viscéral de parfois tout foutre en l’air, pour mieux comprendre ce qu’on a à perdre ou juste un peu moins s’ennuyer. Un gros coup de cœur! (Pascal)

Du pain blanc et du chocolat par Pascal Matthey (L’employé du moi)

Quand vient l’été, le jeune Pascal quitte la Suisse pour se rendre chez ses grands-parents dans la ville de Marl en Allemagne. De cette période de son enfance à la fin des années 80, il conserve de riches souvenirs. Mais ce n’est pas la seule mémoire qu’il entretient : Sa mère lui a raconté sa propre enfance dans l’Allemagne de l’après-guerre et l’histoire d’un père enrôlé de force dans la Wehrmacht en 1945. Avec Du pain blanc et du chocolat, Pascal Matthey poursuit son travail autobiographique. Dans un récit polyphonique, il nous raconte l’histoire de sa famille, mêlant ses souvenirs d’enfance aux récits de sa mère sur l’après-guerre. Ainsi, Pascal Matthey fait dialoguer deux enfances très différentes, sa jeunesse privilégiée des années 80 avec celle de sa mère, née durant la guerre en Allemagne. Pour la première fois, ses planches réalisées au crayon noir, qui confine souvent au réalisme, ne sont pas complètement muettes, le vécu de ses aïeuls, forcément parcellaire, étant porté par une voix off qui vient se superposer à ses souvenirs.


Expo

Ne manquez pas le lancement du nouveau livre de Pascal Matthey le samedi 12 avril à 19h à l’atelier de l’employé du moi (rue du Pont Neuf, 1, 1000 Bruxelles). Il y aura, par ordre d’importance, une exposition autour « Du pain blanc et du chocolat », un concert de CASTUS et des chips.

L’expo sera aussi accessible le dimanche 13 avril de 14h à 18h, mais les chips auront probablement été tous mangés.


Chronique: The Song about Green par Gao Yan

Lorsque Lu arrive à Taipei, elle porte en elle le poids et le regret d’erreurs passées. Rien ne semble lui procurer l’apaisement : ni sa vie d’étudiante, ni son amour pour l’écriture. Sa rencontre avec Nanjun, chanteur et musicien dans un groupe, au bar « Kafka by the Sea » pourrait pourtant tout doucement lui redonner goût à la vie. Exaltés par leur passion commune pour les romans de Haruki Murakami et les chansons de Hosono, le leader du groupe Happy End, Lu et Nanjun se rapprochent peu à peu… « The Song about Green » nous invite à vivre un délicat voyage entre Tokyo et Taipei, en compagnie de deux jeunes adultes en quête d’identité et de résilience. Entre références aux pop-cultures japonaises et taïwanaises et ambiance mélancolique, Gao Yan signe ici un diptyque tout en douceur qui mérite totalement sa place entre les œuvres d’Inio Asano et Keigo Shinzo. Laissez-vous embarquer !   (Gaëlle)

The Song about Green par Gao Yan chez Casterman, 13,80€ (14,50€)


Exclusivités Canal BD

Edition Vintage Canal BD de « Alix #44 » 

par Marc Jailloux, Roger Seiter et Florence Fantini, d'après Jacques Martin

Édition "Vintage" réalisée par les éditions Casterman pour les librairies CANAL BD. Tirage limité à 1450 exemplaires. Couverture exclusive toilée rouge, filmée. Cahier supplémentaire de 8 pages. 20,00€ 

Edition Noir & Blanc Canal BD de «Charlotte Impératrice #4 » 

par Matthieu Bonhomme et Fabien Nury

L’épilogue magistral de la quadrilogie de Bonhomme et Nury, sur la vie tragique de Charlotte de Belgique, souveraine et pourtant femme à laquelle aucune souffrance n’aura été épargnée.

Tirage limité à 1250 exemplaires. Couverture alternative inédite. 96 pages dont 8 pages de cahier graphique supplémentaires . 25,00€ 


Nouveautés (mars 2025)

Natacha # 24 par F. Walthéry et Sirius, Dupuis, 12,40€ (12,95€)

Une vie en dessins - Walthéry : Natacha par François Walthéry, Champaka, 69,00€ (15,95€) – Edition spéciale , N° et signée, 89,00€

Rubine #16 par B. Di Sano, Mythic et F. Walthéry, Editions Du Tiroir, 16,00€

Alix # 44 par J.Martin, M. Jailloux et R. Seiter, Casterman, 12,90€ (13,50€)

Golden City # 16 par Pecqueur, Malfin et Schelle, Delcourt, 14,80€ (15,55€)

Electric Miles # 1 par Nury et Bruno, Glénat, 19,60€ (20,60€)

Zoé Carrington #2/2 par Jim, Bamboo, 18,10€ (16,95€) - Édition toilée, 23,00€

Jésus aux Enfers par Thierry Robin, Soleil, 22,70€ (23,85€)

Les Gugusse en vacances par Emilie Gleason, Atrabile 20,00€ (21,00€)

The One Hand And The Six Fingers -Fascicule # 3 par Ram V, Dan Watters, Laurence Campbell et Sumit Kumar, Urban Comics, 7,90€

One Piece # 109 par Eichiro Oda, Glénat, 6,90€ (7,25€)

Jujutsu Kaisen # 26 par Gege Akutami, Ki-oon, 6,70€ (6,95€)

Kaiju N°8 # 14 par Naoya Matsumoto, Crunchyroll, 6,90€ (7,20€)

One-Punch Man # 31 par ONE et Yusuke Murata, Kurokawa, 7,00€ (7,30€) – Edition collector 15,90€

Solo Leveling # 17 par Disciples (Redice Studio) et Chugong et h-goon, Kbooks, 14,30€ (15,00€)

Soul Eater Perfect # 10 par Atsushi Ohkubo, Kurokawa, 11,40€ (11,95€)

The Summer Hikaru Died # 5 par Mokumokuren, Pika, 7,40€ (7,75€)

Slam Dunk - deluxe # 8 par Inoue Takehiko, Kana, 13,30€ (13,95€)

Yawara # 20 par Naoki Urasawa, Kana, 15,20€ (15,95€)

La Cuisine du Tengu # 1 par Ai Tanaka, Le Lézard Noir, 8,20€ (8,55€) – Tome #2 également paru


Revue du web

Alain Chabat à qui on doit l'incroyable film "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre" (2002), réalise la nouvelle série animée "Astérix-Le Combat des Chefs" pour le compte de Netflix. La série sortira le 30 avril 2025 sur la plateforme de streaming.

(Pour regarder, cliquez sur la vidéo ou sur ce lien.)


 
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