vendredi 17 avril 2015

Le Souffle: nos chroniques de "Le voleur de livres" de Pierre Van Hove et Alessandro Tota et de "Un certain Cervantès" de Christian Lax

Le voleur de livres de Van Hove et Tota (Futuropolis)
Paris dans les années '50. Sartre et l'existentialisme quadrillent Saint-Germain-des-prés, le jazz et le Parti Communiste Français sont omniprésents, l'avant-garde secoue la morale bourgeoise... Daniel Brodin, étudiant en droit à la Sorbonne, aurait dû devenir un avocat respectable mais son amour compulsif pour l'écriture le pousse dans une autre direction. A la suite d'un vol de livres qui tourne mal, il rencontre Gilles et Linda qui vont le faire entrer dans leur bande, un groupe de jeunes gens cultivés qui refusent de travailler et qui vivent une vie de débauche et de bohème. Pour ce petit groupe, la vie est vue comme le terrain de jeu de l'art et l'imposture ou la provocation sont devenues les seules expressions artistiques possibles. Il y a comme un souffle dans Le voleur de livres, pas un souffle épique comme dans un récit d'aventures, mais le souffle d'un homme qui cherche, qui vit, qui aime, qui hésite et qui court derrière ce chef d’œuvre qu'il rêve d'écrire. Avec une narration légère et libre, un graphisme lâché et élégant, ce récit initiatique enlevé et atypique procure un vrai plaisir de lecture ! A découvrir !! (Philippe)
Un certain Cervantès de Christian Lax (Futuropolis) 
Lorsqu’il revient d’Afghanistan, après plus d’un an aux mains des Talibans, Mike Cervantès est un homme brisé, tant physiquement que psychologiquement. A l’instar de nombreux vétérans de guerre, il se rend rapidement compte que la société américaine n’a que peu de compassion pour ses anciens héros. Lors d’un séjour en prison, Mike Cervantès découvre le roman de son illustre homonyme  et  décide de faire sienne la quête de justice de Don Quichotte près de 400 ans plus tard ! Avec Un certain Cervantès, Lax attaque frontalement les travers de la société américaine et prend parti, avec force et sincérité, pour les parias et les exclus du « progrès social ». S’il n’évite pas certaines caricatures (les bons indiens, les méchants agents du FBI, les télévangélistes), Lax n’épargne pas non plus son personnage principal dont l’impulsivité et l’esprit chevaleresque décalé plongent ses proches dans les ennuis. Une « chevauchée » tragicomique et engagée à travers des paysages mythiques et la culture américaine pour lesquels Lax laisse transparaître son amour et sa fascination !  (Philippe)
Le voleur de livres de Pierre Van Hove et Alessandro Tota, Futuropolis, 21,60€ (au lieu de 24,00€)
Un certain Cervantès de Christian Lax, Futuropolis, 23,40€ (au lieu de 26,00€)

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