dimanche 22 mai 2016

Notre Chronique de « Mauvaises filles» d’Ancco


Jin-joo a 16 ans. Elle fume, elle boit, elle découche. Le prix à payer pour le frisson de l’insolence? Les coups, de son père, de sa mère, des professeurs. Un jour, en compagnie de Jung-ae, sa complice des 400 coups, elle fugue dans le quartier des bars à hôtesses ; les deux filles masquent leur âge et goûtent au parfum de la liberté. Mais le prix à payer est ici plus conséquent, et leur détermination n’est pas égale… Au travers de Mauvaises filles, une histoire d’amitié adolescente, Ancco expose sans détour la rigidité et la violence de la société sud-coréenne ; un regard amer mais sans jugement, à l’image de son dessin noir et précis, qui cherche avant tout à saisir la justesse d’une situation, d’une posture, comme pour mieux en révéler toute la détresse, la violence. Un récit poignant. (Pascal)

Mauvaises filles d’Ancco, Cornélius,  20,50€ 18,50€

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