lundi 2 octobre 2017

Notre chronique de «Oublie mon nom»


Chamboulé par la mort de sa grand-mère, Zerocalcare se retrouve plongé dans un grand maelström affectif ! Il se rend notamment compte qu’il ne connaît pas très bien les origines de sa grand-mère sur lesquelles même sa mère reste très nébuleuse. Ces « trous » dans l’histoire de sa famille le perturbent : comment se construire, envisager le présent et l’avenir, sans connaître son propre passé ? Zerocalcare se lance alors dans une vaste quête identitaire sur plusieurs générations, entre souvenirs et mystères. Oublie mon nom est un dédale narratif fait de nombreuses références à la culture populaire, d’éléments oniriques, de digressions, d’humour et d’émotions fortes. L’auteur y explore de nombreuses thématiques comme son attachement à ses racines ou à Rebibbia, sa ville natale, son engagement politique, le passage à l’âge adulte et les choix de vie... Si son style d’écriture est déstabilisant et gêne la fluidité du récit, Zerocalcare construit, sur cette débauche de pistes, de sentiments et de réflexions, un récit autobiographique original, foisonnant et exalté ! Après l’excellent Kobane calling, Oublie mon nom  confirme Zerocalcare comme un auteur singulier et à suivre !! (Philippe)

Oublie mon nom de Zerocalcare, Cambourakis, 20,70€ (23,00€)
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