Quiconque a lu « Qui est ce schtroumpf ? » par Tebo sait que l’ignorance de la langue schtroumpf peut vous embarquer dans une crise identitaire dont vous ne sortirez pas indemne (surtout si votre interlocuteur tient une poêle dans la main). On vous donne donc quelques pistes pour survivre en cas d’ingestion de petites pilules bleues (Non, pas celles-là ! Lisez la BD!)
La base : le mot "Schtroumpf" est utilisé à la place de presque tous les mots mais son sens dépend du contexte et du ton utilisé. Ainsi, « Schtroumpf ? Schtroumpf ! » se traduit par « Quoi? Répète ! » lors d’un concert de la Castafiore tandis que « Schtroumpf ! Schtroumpf ? » signifie « Prodigieux ! N’est-ce pas ?» lors d’un concerto pour clarinette.
Dans le même ordre d’idée, si Schtroumpfs français et belges « petit schtroumpfent » au matin, les schtroumpfs français « schtroumpfent » à midi et « schtroumpfent » au soir tandis qu’outre-Quiévrain, les petits personnages bleus « schtroumpfent » à midi et « schtroumpfent » au soir. Simple, non ?
Par ailleurs, la langue des Schtroumpfs comporte son lot d’anglicismes. À la fin de la semaine vient le « smurf-end », l’occasion de faire des exercices avec un « smurf sportif » ou de prendre un « smurf » bien mérité devant un film avec l’ « acteur smurfable » du moment. Easy, non ?
On notera encore une particularité propre au langage schtroumpf: le féminin est toujours singulier. On ne dit pas «les schtroumpfettes s’occupent des tâches ménagères». On dira plutôt « la schtroumpfette vient de publier une nouvelle étude en biologie moléculaire ».
Avec ces quelques notions de schtroumpf, vous voilà maintenant parés pour schtroumpfer en pays schtroumpf. Finalement, le schtroumpf c’est schtroumpf !