dimanche 2 février 2020

FIBD d'Angoulême 2020

Emmanuel Guibert débute sa carrière dans la bande dessinée avec « Brune » (1992), une œuvre sur la montée du nazisme au style hyper réaliste qu’il abandonnera vite. Sur un scénario de Joann Sfar, il dessine « La fille du professeur », Alph’art coup de cœur et Prix René Goscinny au Festival d’Angoulême en 1998. Emmanuel Guibert y met en place un dessin en sépia, sensible et souple, un style graphique qu’il continue à façonner dans Le « Capitaine écarlate » avec David B. au scénario (2000). Toujours avec Joann Sfar, il débute en 2000 la série pour enfants « Sardine de l’espace » dont il écrit d’abord le scénario avant d’assurer aussi le dessin. Il dessine à partir de 2001 la série « Les Olives noires » (3 volumes) sur un petit garçon juif en Judée il y a 2000 ans, encore avec Joann Sfar au scénario.
Au tournant des années 2000, Emmanuel Guibert débute la publication d’un projet ambitieux et de longue haleine, une suite d’albums inspirés par les souvenirs de son ami américain Alan Ingram Cope : « La Guerre d’Alan ». Ce magnifique travail de passeur de mémoire se prolonge dans Le Photographe (trois volumes de 2003 à 2006), inspiré des souvenirs et des photos rapportés de voyages en Afghanistan avec Médecins sans Frontières par le photojournaliste Didier Lefèvre. Ici, photos et dessins se complètent et se confondent, pour mieux fixer le temps et les souvenirs.
Cet intérêt pour l’autre, on le retrouvera aussi dans  « Des nouvelles d'Alain », livre sur les communautés roms d'Europe réalisé avec Alain Keler, ainsi que dans l’irrésistible série pour la jeunesse « Ariol » qu’il crée avec Marc Boutavant.


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