mercredi 26 octobre 2016

Notre chronique de « Le dernier assaut» de Jacques Tardi


Après un copieux arrosage d’obus à billes, le brancardier Augustin perd son compagnon d’armes. Pas vraiment déserteur mais pas pressé non plus de retourner au casse-pipe, Augustin erre de tranchées en tranchées et semble traverser la guerre comme un fantôme. Pourtant, tout autour de lui, la boucherie continue…L’errance d’Augustin sur le front permet à Tardi d’aborder des éléments de la première guerre mondiale qu’il n’avait que peu ou pas encore traité dans ses ouvrages précédents : le sort peu enviable des Bantam ou des tirailleurs de la « Force noire », l’économie florissante de l’industrie de guerre, le rôle du corps expéditionnaire portugais ou russe, les techniques des bataillons de choc, l’apparition du caporal Adolf Hitler…Complémentaire à C’était la guerre des tranchées et Putain de guerre, Le dernier assaut  tente à nouveau d’exorciser le profond traumatisme qu’entraîne chaque guerre, ce « crime de masse légalisé ». Un nouveau pamphlet antimilitariste de Tardi dont la force et la colère trouvent cette fois-ci un écho dans les chansons de Dominique Grange et Accordzéâm. (Philippe) 

Le Dernier Assaut de Tardi, Casterman, 18,40€ (23,00€)
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