mardi 4 avril 2017

Notre chronique de « La Malédiction de Gustave Babel» de Gess


Gustave Babel a un don. Et pas n’importe lequel : il est capable de parler toutes les langues du monde ! Un talent qui n’est pas passé inaperçu aux yeux de La Pieuvre, organisation mafieuse parisienne qui décide de faire de Gustave son tueur attitré. De basses besognes qui emmènent notre héros aux quatre coins de l’Europe, comme en Ecosse, ce jour de 1913. Une après-midi comme une autre, à ceci près que la Mort elle-même est passée avant Gustave. Une mort naturelle sans coup de feu ni surin qui va bouleverser à jamais la vie de l’exécuteur : celui-ci se met à rêver pour la première fois, ce qui n’augure rien de bon quand on est d’ordinaire froid et impassible… Co-créateur de Brigade Chimérique avec l’inévitable Serge Lehman, Gess inaugure la série des « Contes de La Pieuvre » de bien belle manière avec un récit onirique, poisseux et vertigineux rappelant tout à la fois les univers fantasmagoriques d’Edgar Alan Poe et Mike Mignola. Et quelle maquette ! Histoire complète (Matthieu)

La Malédiction de Gustave Babel de Gess, Delcourt, 20,60€ (25,75€)

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