Howard Flynn, une BD que j’ai relue des quantités de fois quand
j’étais gamin et qui fait partie de celles qui m’ont donné envie de faire mon
métier de libraire BD. Ce métier a ceci d’extraordinaire : on peut y rencontrer
ceux qui ont apporté de la magie à notre enfance, et parfois une amitié peut
naître. Ce fut le cas avec William, un dessinateur talentueux bien sûr, mais
aussi un homme resté simple malgré le succès, gentil et bienveillant à mon
égard. C’est le cœur serré que je repense à mes passages à Santander. Mes
pensées vont à Petra, dont les yeux sont ceux de Maria dans la série XIII et
qu’il regardait amoureusement lorsqu’il la dessinait, à Eric et à tous ses
proches.
Bernard