Bron et Max s’aiment intensément mais les deux femmes portent en elles un lourd passé qui les empêchent de vivre sereinement leur amour. Ce n’est que lors des après-midis qu’elles passent avec Nessie, la petite nièce de Max, que Bron et Max semblent se libérer et s’oublier dans ces bulles de temps douces et libératrices! Mais le quotidien les rattrape rapidement...Max se brouille fréquemment avec sa sœur Amanda dont elle subit les leçons de morale et les manipulations. Bron, elle, souffre de plus en plus du jugement des autres sur sa transsexualité et se renferme sur elle-même. Pour les deux amantes, cette période de leur vie s’assimile à un « océan de merde ». Lorsque Bron décide de retourner vivre dans sa famille pour réfléchir, la vie de Max s’écroule mais cette rupture pourrait-elle débloquer la situation et être porteuse d’un nouveau départ ? Criants de vérité, les personnages du « goût de la nectarine » sont également profondément touchants et justes! Si le récit aborde la question du genre, il est loin de s’y cantonner et il traite avant tout de la difficulté de se trouver soi-même et de supporter le regard des autres et de sa propre famille. « Le goût de la nectarine » est une superbe histoire d’amour contemporaine dont la force et la générosité en font déjà l’un des meilleurs albums de cette année !! (Philippe)
Le goût de la nectarine de Lai Lee, Sarbacane, 23,80€ (25,00€)
