Isabelle Franquin 1, Dupuis 0. Dans le match opposant la fille du créateur de Gaston Lagaffe aux éditions Dupuis, la première vient de marquer un point en obtenant une première condamnation de Dupuis. La procédure d’arbitrage pour savoir qui a le pouvoir de décider de la reprise ou non de « Gaston » est en cours et le jugement ne sera rendu qu’en septembre. Toutes fois, d’ici là, toute prépublication d’illustration(s) de Gaston par Delaf est interdite. Or, un gag a été publié en avril. Après que la justice ait acté, le 16 mai, la suspension de toute prépublication, Dupuis a officiellement annoncé le report de la sortie de l’album « Retour de Gaston Lagaffe » et s’est engagé à ne plus rien publier avant la fin de l’arbitrage, espérant ainsi échapper à une 1ère condamnation pour le gag du 6 avril. Malheureusement pour eux, la Justice en a décidé autrement.
Par ailleurs, un collectif d’artistes, de dessinateurs comme Philippe Geluck ou Zep ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils demandent à Dupuis d’honorer la volonté d’André Franquin. Interrogé, Frédéric Jannin explique qu’il a signé et partagé cette lettre ouverte.
Moulinsart change de nom et devient Tintinimaginatio. (Plus facile à prononcer ?). Dans la foulée, Moulinsart Tintinimaginatio annonce les projets à venir pour 2022 et 2023. L’idée selon Robert Vangénéberg, administrateur de Moulinsart (pour quelques semaines encore) serait de « réintroduire le nom de Tintin dans l’appellation de la société et donner un nouvel élan à nos futurs partenariats. » (et tant pis pour Kuifje). Evidemment, ce changement de nom est lié à la création d’une nouvelle structure qui aura pour objectif de regrouper les différentes sociétés anonymes (les boutiques Tintin, le Musée, etc.) sous une seule juridiction.
« Falcon Lake » de Charlotte Le Bon. Après le film « Polina » et la série animée « Lastman », c’est au tour de « Une Sœur » de Bastien Vivès d’être adapté en film live-action.
