Gus Jensen joue dans une groupe de rock à succès. Suite à une rupture amoureuse avec sa compagne, membre du même groupe, il retourne dans le village de son enfance: un pèlerinage forcé dans lequel il retrouve l’environnement sans perspective qu’il a fui des années auparavant. Une trajectoire que rêvent de suivre les jeunes du skatepark avec leur propre groupe de rock. Un soir, les téléviseurs se brouillent et un étrange événement vient bousculer la torpeur du village.
Après «Wolven», Ward Zwart et Enzo Smits replongent dans la mélancolie pesante des années 90. Comme un orage lointain qui gronde sans éclater, «Je viens de loin mais je repars bientôt» vibre d’un bourdon continu de regards fuyants et de frustrations contenues. Au milieu des superbes atmosphères de Ward Zwart, l’éclaircie semble néanmoins vouloir percer dans l’acceptation de l’échec ou de la marge. Comme dans X-files, la vérité est ailleurs et importe peu, au final.
Une ode aux outsiders, un très beau récit étonnamment positif! (Pascal)
Je viens de loin mais je repars bientôt de Enzo Smits et Ward Zwart, Même pas mal, 33,30€ (35,00€)