Fauve d’or du meilleur album :
La couleur des choses de Martin Panchaud (Çà et là)
Prix Spécial du Jury: Animan d'Anouk Ricard (Exemplaire)
Prix de la Série: Les Liens du sang de Shuzo Oshimi (Ki-oon)
Prix Révélation: Une rainette en automne de Linnea Sterte (La Cerise)
Le Fauve des lycéens: Khat, journal d'un réfugié de Ximo Abadia (La Joie de lire)
Prix du public (France Télévision): Naphtaline de Sole Otero (Çà et Là)
Suite au décès de sa grand-mère Vilma, la jeune Rocio emménage seule dans la grande maison familiale désormais vide. Mais entre ces murs chargés d’une lourde histoire, les souvenirs font rapidement surface et c’est un peu malgré elle que Rocio cherche à comprendre pourquoi sa grand-mère est devenue cette femme amère et revêche qui s’est mise à dos toute sa famille. Le parcours douloureux de Vilma se met alors à se dérouler dans un long flashback : la fuite de l’Italie fasciste et l’émigration en Argentine, un père absent et alcoolique, le viol et un enfant non désiré, un mariage sans amour et le sacrifice de toute une vie pour un frère qui va finalement la délaisser… Lire la suite…
Prix de la BD alternative: Forn de Calç (Espagne)
Prix Jeunesse: La longue marche des dindes de Léonie Bischoff et Kathleen Karr (Rue de Sèvres)
Une chose est sûre : Simon n’est pas, mais alors pas du tout, fait pour l’école et ça, son institutrice l’a bien compris. C’est pourquoi elle décide de le diplômer d’office afin qu’il puisse se lancer dans la vie active et enfin voler de ses propres ailes. Pourtant, au village, on s’interroge : de quel avenir peut rêver une telle « cervelle d’oiseau » ? L’étonnement est d’ailleurs total lorsque Simon annonce son grand projet : parcourir les mille kilomètres qui le sépare de Denver accompagné de... mille dindes. Lire la suite…
Prix Spécial du Jury jeunesse: Toutes les princesses meurent après minuit de Quentin Zuttion (Le Lombard)
Le Fauve Polar (SNCF): Hound Dog de Nicolas Pégon (Denoël Graphic)
Prix du Patrimoine: Fleurs de pierre de Hisashi Sakaguchi (Revival)
Eco-Fauve (Raja): Sous le soleil d'Ana Penyas (Actes Sud)
Prix René Goscinny du meilleur scénariste: Thierry Smolderen pour Cauchemars Ex-Machina (Dargaud)
Paris 1938. Margery Allingham, cheffe de file du roman policier britannique, participe, avec plusieurs de ses homologues, à un repas organisé par le Baron Von Richtenback. Recrutée par les services secrets anglais, Margery a pour mission de sonder le Baron sur les intentions belliqueuses de l’Allemagne nazie. Lire la suite…
Prix René Goscinny du jeune scénariste: Mieke Versyp pour Peau (Çà et là)
Deux femmes se rencontrent dans un atelier de dessin. Esther, jeune artiste, y anime des cours de nu pour adultes. Rita, plus âgée, est quant à elle, modèle pour arrondir ses fins de mois. En dehors de ces moments où l’une porte le regard sur l’autre, chacune mène sa propre vie avec son lot de doutes et de questionnements. D’un côté, Esther se débat avec son corps trop élancé à ses yeux, mais aussi avec son cœur dans les méandres de l’amour. De l’autre, Rita, mère divorcée, réapprend à vivre seule loin de sa fille avec laquelle elle entretient des rapports compliqués. Toutes deux luttent contre les préoccupations de leurs âges. En suivant la vie en parallèle de ces deux femmes, « Peau » nous plonge dans les moments intimes de l’existence qui sauront toucher chacun·e·s d’entre nous. Interrogeant le corps et la peau, la beauté et la vieillesse, l’amour et la famille, Sabien Clément et Mieke Versyp nous donnent à lire et à voir des dialogues subtils et sublimés par un dessin plein de volupté. Un livre à mettre entre toutes les mains ! (Gamaya)