dimanche 6 novembre 2016

Notre chronique de « Monsieur désire ?» de Virginie Augustin et Hubert


Dans l'Angleterre victorienne, tout oppose Lisbeth, la discrète servante, à Edouard, le noble maître libertin et prétentieux à la réputation sulfureuse. Si celui-ci s'acharne à tromper son ennui dans la luxure, Lisbeth honore son labeur avec le dévouement d'une sainte. Son abnégation va cependant intriguer le jeune dandy au point d'en faire, contre toute convenance, sa confidente ; d'abord par jeu puis par besoin, provoquant au passage l'ire et la jalousie des intendants de la maison. Après Miss pas touche, Beauté ou Les Ogres-Dieux, Hubert réinvestit certains de ses thèmes de prédilection et égratigne méticuleusement par la finesse de ses dialogues l'hypocrisie de la société victorienne et, par extension, de tout système de classe sociale. L'expressivité et la justesse du dessin de Virgine Augustin (Alim le tanneur, Whaligoë) parachèvent de faire de ce Monsieur désire ? une des réussites de la rentrée ! (Pascal)

Monsieur désire ? de Virginie Augustin et Hubert, Glénat,  17,40€ (19,25€)
- Édition spéciale noir et blanc disponible, 39,00€
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