Il apparaît pour la première fois en 1955 dans le récit « Tif et Tondu contre la Main Blanche
» sous le crayon de Will. Maurice Rosy, le scénariste, s’est inspiré de Fantômas et Arsène Lupin pour le créer. Choc porte une queue-de-pie, un nœud papillon, des gants blancs et il utilise un fume-cigarette, bref l’élégance faite nom. Mais
Rosy l’habille aussi d’un heaume : il sera le « Chevalier du Mal ».
La création de ce génie du Mal va permettre à
Will de développer tout son talent. Il se défait peu à peu du trait de
Fernand Dineur, de qui il avait repris la série « Tif et Tondu » pour devenir un des plus grands représentants du style Atome avec son graphisme aussi élégant que ne l’étaient ses décors. Parallèlement, les scénarios de
Rosy deviennent eux aussi plus élégants, plus policiers et moins loufoques. « Tif et Tondu » entrent dans la modernité et dans l’Histoire de la bande dessinée avec un grand « H ».
L’identité et le visage de Monsieur Choc ne seront jamais révélés. La frustration des lecteurs contribuera à la création du mythe. Et en 2014, deux auteurs tenteront de répondre aux questions qui nous taraudent
tous, dans une nouvelle série dédiée à Monsieur Choc et à son passé. Les deux auteurs sont
Stéphan Colman et Eric
Maltaite, le fils de…Will.
Notre chronique de Choc
- Les Fantômes de Knightgrave
(première partie)
de Stéphane Colman et Eric Maltaite, Dupuis.
Rendez-vous le 5 avril pour la troisième et dernière partie de cette saga.
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