samedi 7 août 2021

Chronique de "La plus belle couleur du monde"

Depuis qu’ils suivent les mêmes cours de dessins, Rucheng est secrètement amoureux de sa camarade Yun avec laquelle il rêve d’intégrer l’Académie des Beaux-Arts. Les places sont pourtant limitées et tant qu’il ne parviendra pas à maîtriser les couleurs aussi bien que la jeune fille, rien ne garantit qu’il pourra poursuivre son rêve… d’autant plus que Jun, le garçon le plus populaire de l’école, vise également une place à l’Académie en plus de tourner un petit peu trop autour de Yun. Et comme si ces soucis ne suffisaient pas, Rucheng et ses amis doivent également trouver un moyen d’échapper aux brutes qui les rackettent ! Les magnifiques planches à l’aquarelle de Golo Zhao nous plongent dans une petite ville chinoise des années 90, alors que les cartes à collectionner font fureur et que la Gameboy vient de faire son apparition. L’ampleur du récit se construit dans les détails du quotidien assez banal d’un petit groupe d’ados dont chaque action, même la plus insignifiante, pourrait se révéler lourde de conséquences. Avec poésie, l’auteur chinois nous partage sa vision de l’effet papillon en plus de nous livrer un superbe récit sur l’amitié et les déboires de l’adolescence. Un délice de 600 pages empreint de douceur et de nostalgie à déguster sans attendre ! (Gaëlle)

La plus belle couleur du monde de Golo ZhaoGlénat, 27,60€ (29,00€)


 
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