(Pour regarder, cliquez sur la vidéo ou sur ce lien.)
The sandman de Neil Gaiman chez Urban Comics (FR)/ DC Comics (US)
Au début des années ‘8O, la maison d’édition américaine DC Comics entrevoit la possibilité de travailler avec de jeunes scénaristes et dessinateurs britanniques, à la fois fins lettrés et politiquement engagés. Elle débauche donc ces talents en leur proposant de dépoussiérer d’anciens héros de son catalogue. Le britannique Alan Moore reprendra ainsi le personnage du Swamp Thing à partir de février 1984. En octobre de la même année, Moore fait sauter les réglementations du Comics Code chez DC Comics en évoquant nudité, zombies, inceste et nécrophilie dans le 29ième numéro de la Saga du Swamp Thing intitulé « Love and Death ». Et c’est ce numéro bien précis que Neil Gaiman achètera en attendant son train sur le quai de la gare Victoria. Agé alors de 24 ans, ce jeune journaliste musical et critique de littérature fantastique ne s’intéresse que lointainement à la Bande Dessinée. Il vit alors une véritable révélation. (Lire la suite de notre dossier « Sandman »…)
(Pour regarder, cliquez sur la vidéo ou sur ce lien.)
La page blanche de Boulet et Pénélope Bagieu chez Delcourt
Une jeune femme se réveille sur un banc. Elle semble égarée et elle peut bien l'être! Elle ne se souvient de rien; ni de son nom, de son adresse, de son travail, de ses amis, ni même de sa famille... Après avoir émis de rocambolesques hypothèses sur la raison de son état (conspiration internationale, enlèvement extra-terrestre), la jeune femme finit par retrouver son appartement. Un problème de taille se pose soudain: elle ne reconnaît rien des objets qui l'entourent. PIRE: elle ne se reconnaît dans aucun d'eux. Celle qu'elle était il y a 24 heures encore peut-elle vraiment être si différente de celle qu'elle est aujourd'hui? Parviendra-t-elle à retrouver la mémoire et redevenir "Eloïse Pinson"? Le voudra-t-elle seulement? Au travers de ce récit mettant en scène une "amnésie de cinéma", Pénélope Bagieu et Boulet nous offrent un album-concept divertissant, drôle, décalé et bien moins léger qu'il n'y paraît. (Nicolas)