Depuis le séisme de Fukushima en 2011, Tamon parcourt le Japon, les yeux toujours rivés vers le sud. Au cours d’un long voyage parsemé d’embûches, ce chien errant croise la route de nombreux humains, eux aussi abandonnés par le reste du monde. Le temps d’une rencontre, il apaise leur âme et leur solitude. Pourtant, peu importe les liens qui peuvent se créer, Tamon refuse de s’arrêter : il doit absolument rejoindre le sud. Mais dans quel but ? Avec « Le chien qui voulait voir le Sud », Takashi Murakami adapte brillamment le roman éponyme de Seishu Hase, signant au passage une tranche de vie originale qui aborde avec douceur les épreuves de l’existence, la solitude ou encore la résilience. Un vrai petit bijou qui prend directement au coeur et ne pourra pas vous laisser indifférent. À découvrir ! (Gaëlle)
Le Chien qui voulait voir le Sud par Takashi Murakami d’après Seishu Hase chez Akata, 7,70€ (8,05€)